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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 17:09










                               

LA ROUTE NATIONALE  --- RUE DE L'ILE DE FRANCE (RN6) --- ROUTE DE BOURGOGNE



        La route royale de Paris à Gex , fut crée de 1750 à 1767, à l'initiative de l'intendant TRUDAINE, et réalisée à l'aide de corvées paysannes. La route royale de Paris à Lyon, passant par la bourgogne, fut rectifiée,  munie de ponts et portée à sa largeur actuelle. Le transport des marchandises et des voyageurs, qui s'éffectuait jusque là par l'yonne, se trouve en constante augmentation. La traversée d'Armeau avait été modifiée, et des maisons avaient été abattues.
         Au bord d'une route de 12 mètres de large ( y compris les trottoirs) de nouvelles maisons (souvent à un étage) furent baties, et très vite s'ouvrirent des commerces.

         Un recensement de la population en 1836  et  l'établissement d'un cadastre en 1837, nous permettent de localiser l'emplacement des differents commerces.
          Après la construction de la voie ferrée, fin 1850, l'ancienne route fut de moins en moins fréquentée, ce qui entraîna le déclin de nombreux commerces. 


             Le 9 Mai 1875, le maire Gaucher Antoine, donne lecture au conseil d'une lettre d préfet dans laquell il est dit que le conseil général, dans sa séance du 28 Aout 1873, a voté en principe le déclassement des routes départementales et leur classement au rang des chemins de grande communication. Le conseil a été invité à se prononcer et a voté
le principe du déclassement des routes départementales et leur classement au rang des routes à haute communication.

             Cette route nationale N° 5 bis, puis N°6, a été de grande circulation jusqu'en 2007 , date à laquelle une partie de leur trajet, dont la traversée d'Armeau, a été confiée aux départements. C'est ainsi que la RN 6 a été rebaptisée D 606. 

 

Juin 1935 - STATIONNEMENT ET BRUITS SUR LA VOIE PUBLIQUE

 

Considérant

            que des camions de tous tonnages stationnent souvent longuement sur les trottoirs, obligeant alors les piétons à utiliser  la chaussée où ils ne sont pas en sécurité, à cause de cette grande circulation qui s’y effectue,

            que ces camions défoncent ces trottoirs et que les dépenses de réfection sont à la charge de la commune,

             que la nuit le repos des habitants est troublé par le bruit des moteurs qui tournent souvent inutilement, et par d’autres bruits provenant d’autres véhicules en stationnement

 

            Le conseil municipal prie le maire de prendre un arrêté réglementant le stationnement.

 

  Juin 1935 - NETTOYAGE DES RUES

 

 

            Le maire rappelle l’opportunité d’enlever les herbes, les immondices, les boues de toutes natures dans les rues places et chemins publics de la commune. L’avantage de cette opération   réside dans la sécurité et la viabilité de la commune,

Il expose les avantages de cette opération au point de vue de la salubrité et de la viabilité.

 Le nettoyage de la voie publique est une mesure  de bonne administration et l’assemblée vote son application.

 
Novembre 1935 - SUPPRESSION DU CASSIS DE LA ROUTE NATIONALE N°5bis

 

 

            L’ingénieur des travaux publics adresse un courrier à la municipalité concernant la suppression du cassis qui se trouve sur la RN. 5 bis dans la traversée d’Armeau au croisement de la route nationale avec les rues du presbytère et  du puits des buttes. Un ouvrage d’art pour le remplacer est à étudier.

 

             Le  service des P et C  demande :

            - si la commune d’Armeau serait disposée à participer à la dépense, et à prendre à sa charge la responsabilité à l’égard des tiers,

            - au cas où la commune ne participerait pas à la dépense,, quelles sont les opposition que le conseil municipal prétend formuler à la suppression du cassis

 

            Le conseil émet les avis suivants :

 que le cassis sus désigné  existe  depuis que la route est établie, depuis plusieurs centaines d’année,

qu’il répond à un besoin de première  nécessité :

Il assure l’écoulement des eaux pluviales venant de la rue du presbytère et de la rue des cotas du drécuit, lequel d’une long de 3 km présente une pente  très accentuée. Lors des orages, un volume considérable coule sur le cassis. Outre la nécessité ci-dessus relatée le cassis régularise la circulation des automobiles dans la traversée d’Armeau, à un croisement dangereux et freine la vitesse excessive d’un trop grand nombre d’automobilistes qui ne tiennent aucun compte de la vitesse à observer dans la traversée du bourg.

En cas de suppression du cassis , la commune croit devoir  attirer l’attention sur les difficultés qui subsisteront  pour établir l’ouvrage assurant le passage normal de l’eau provenant de la rue du presbytère lors de forts orages et évitant l’inondation des cours et caves des maisons de cette rue.  La commune ne prendrait aucune part dans les dépenses que nécessiterait  cette  suppression, et ne s’engagerait en aucune manière à prendre à sa charge, l’entretien de l’ouvrage d’art à établir pour le remplacer, ainsi que la responsabilité vis-à-vis des tiers. De plus le conseil réserve tous les droits juridiques dans le cas où l’ouvrage d’art à établir ne répondrait pas au volume d’eau à écouler et causerait des dommages aux propriétaires situés en bordure de la rue du presbytère. Le conseil décide donc que les travaux à exécuter, soient complètement à le charge de l’état et que ce dernier  supporte toutes les responsabilités en découlant.

 
Le téléphone automatique rural a été programmé le  3 décembre 1935

 

 

3 décembre 1935  -  ARBRES AUX EXTREMITES DU PAYS

Mr Fouet  MAIRE

 

            Mr le maire fait connaître qu’en vue de l’élargissement de la route nationale N°5 bis, des rangées de tilleuls, situées aux extrémités de la commune côté Villeneuve sur Yonne et côté Villevallier, doivent être supprimées.

            Le conseil accepte cette suppression et demande à l’administration des P et ch. De planter de nouveaux arbres à l’extrémité du pays, côtés Villeneuve sur Yonne et Villevallier.

                                                                               

Janvier 1936 – SUPPRESSION DU POSTE DES CHEMINEAUX

            Mr A et  Mr B souhaitent ’acquérir un terrain d’une contenance de 1a 50ca sur lequel a été construit un local servant au logement des chemineaux. Ils proposent de faire un don à la commune de 6500frs pour Mr A. et de 1500 frs pour Mr B.

            Lors de la construction du local en question (date de construction non communiquée) aucune habitation ne se trouvant dans le voisinage ce bâtiment était éloigné environ  de 600 mètres de la commune.

            Depuis il s’est construit plusieurs habitations pour lesquelles le voisinage du poste est indésirable, aussi bien du point de vue de la moralité que de celui de la salubrité.

            Il existe un poste de couchage à Villeneuve sur Yonne, ville distante de 4,5 km d’Armeau. Le maire signale que les chemineaux pourront utiliser ce poste, où d’ailleurs ils se trouveront sous la surveillance de la gendarmerie, alors qu’à Armeau, la commune risque d’héberger des malfaiteurs dont elle n’a pas la connaissance.

            Le conseil décide d’accepter les propositions des deux propriétaires d’acquérir ce terrain.

 

Novembre 1937 – SUPPRESSION DU CASSIS SUR LA RN 5bis.

 

 

            Le CM, après examen des travaux qui viennent d’être entrepris par les P et Ch. pour la suppression du cassis de la  route nationale N° 5 bis, au croisement de cette route avec les rues du presbytère et du puits des buttes, appelle l’attention à ce que :

            - la section des égouts constitués par des buses en fonte de 0,16 / 0, 37 qui doivent évacuer l’eau venant des rues du presbytère et de la route nationale est insuffisante pour assurer l’évacuation de cette eau par temps d’orage,

            - le tracé sinueux adopté de ces égouts sera une cause de gêne qui viendra s’ajouter à l’insuffisance des sections pour l’évacuation des eaux,

            - la pente de 4 mm par mètre qui sera donnée à ces égouts est insuffisante.

           

            Le conseil regrette que la commune n’ait pas été consultée avant la mise en route des travaux  et émet toutes réserves sur leur efficacité, et décline toute responsabilité sur les avaries qui pourraient en résulter pour les propriétés voisines et laisse le soin aux P et Ch. d’assurer l’entretien et le nettoyage des égouts.

                                              

 19 Octobre 1938 – POSE DE GARGOUILLES ROUTE NATIONALE  n°5 bis.

 

 

            Le maire informe le conseil que lorsque les travaux d’élargissement de la RN 5 bis seront terminés, les habitants devront procéder à la pose de gargouilles en fonte pour l’évacuation des eaux de pluie et des eaux ménagères.

 

 1956    Modification des limites de l’agglomération.

 

            Suite à l’extension du réseau d’alimentation de la commune au sud de la commune pour les nouvelles constructions, les limites seront portées au PK 129-900.


 1967 – REPARATION DES TROTTOIRS RUE DE BOURGOGNE .

 

            Le maire indique au conseil que les trottoirs situés rue de Bourgogne sont en très mauvais état et doivent être réparés.

            Un devis de P. et Ch. De 7.000 frs est voté à l’unanimité.

 

17 Juin 1972

 

            La municipalité demande le concours des P et Ch. pour l’étude de la réfection des trottoirs allant de la mairie au monument aux morts de part et d’autre de la route nationale  n°6.

 



LA RUE DU PORTAIL

            Suite au plan d'alignement approuvé conformément à l'arrêté préfectoral (Auxerre) le 27 Janvier 1863, affiché en Juin 1926, les modifications apportées au plan d'alignement par la commune d'Armeau furent  que le nom de passage soit donné à la rue du Portail, et qu'à celui ci, peu fréquenté, une largeur suffisante soit portée  seulement à trois mètres et que ce passage au lieu de former une ligne droite, forme une ligne brisée,  de  manière à ce que  la circulation soit libre et  respecte les propriétés existantes. 

LA RUE DE L'YONNE ou RUE DU PUITS DES BUTTES

      Cette  rue, dans les temps anciens, prolongeait la rue du presbytère par où arrivaient au village les charbons de bois élaborés à partir des bois coupés dans la forêt du val Saint Qiuentin.

     Cette rue rejoignait la route d'Auxerre qui cheminait au travers de la plaine des Lambes avant de rejoindre Villevallier. Egalement par cette rue étaient acheminés les bois , destinés à la région parisienne, dont le port, à bois, tenu par Edme Simonnet et par Jean baptiste PAILLOT était situé sur la rive droite de la rivière , à mi-chemin entre Villevallier et Armeau.

      Au 1 Rue de l'Yonne:
première auberge qui travaillait avec la rivière à l'époque où la route n'était pas praticable.
      En 1850, Estienne GARNIER, sieur de CHAVANT, y est hotelier.
      En 1613, Cet établissement est dénommé "LA MARMITTE". Elle appartenait au Sieur de MILY.

      En 1759, Joseph Benoist Seguin a été aubergiste et propriétaire de la barque qui faisait le passage d'eau sur l'Yonne. 120 frs de patente. Ce passage d'eau a existé jusqu'en 1908.
    3 ou 4 générations de Benoist se sont succédées. Les fils s'appelaient tous Arnuffe jusqu'en 1873.

     Au 5 Rue de l'Yonne 
 de 1797 à 1836, Cathias Jean-Baptiste - épicier et menuisier, 40frs de patente.
 de 1841 à 1891   Rallu Théophile , boucher.
    

L'IMPASSE DE L'YONNE


LA RUE DE L'ORME ou RUE DE L'OEIL DE BOEUF

      La rue de l'Orme est située entre la route départementale 606 et le quai des pêcheurs. longue de      mètres.
      En 1912, au mois de Février,  la nécessité s'est fait sentir de prolonger jusqu'à la rivière les caniveaux des rues de l'Oeil de Boeuf et de l'Orme ( deux dénominations de cette même  rue), afin d'éviter les amas de boues et de débris de toutes sortes, contraires à la salubrité publique.
      Des caniveaux d'une longueur de 50 mètres (35m pour la rue de l'Oeil de Boeuf et 15 m pour la rue de l'Orme{sic} ont été construits pour une dépense de 420 frs.
      La commune, qui disposait des matériaux nécessaires à la réalisation de ces travaux, demanda aux habitants de prêter gratuitement leur concours  et ainsi les ouvriers du pays y ont trouvé de l'occupation.
     La rue de l'Orme a été citée "Rue de l'Oeil de Boeuf", encore en 1932 lorsque Madame Vve Béraud, propriétaire de l'hotel MON AMI a demandé l'autorisation de réouvrir l'établissement, fermé au décès de son mari. Cet établissement était considéré comme situé, sis rue de l'oeil de boeuf, chemin de halage et  route nationale. 


LA RUE DU VAL SAINT QUENTIN ou RUE DES VERTILLES

           

            La rue du Val Saint Quentin part de l’actuelle route nationale et s’enfonce dans la vallée pour passer aux Panons  puis à la Maison Blanche. Dans cette vallée passe souterrainement le ru du VAU. Toujours en direction de la forêt d’Othe, la rue, formée en chemin de terre, passe par Frappe d’Abord, ancienne ferme en ruine,  devant les ruines de la ferme du mileu pour se poursuivre jusqu’à la route de Joigny au niveau du champ de tir.

             La rue des Vertilles a été dénommée rue du Val St Quentin en 1960 lors de l'attribution permanente de noms aux rues de la commune, ainsi qu''un numéro à chaque habitation.
          En 1899, les caniveaux de la rue du Val Saint Quentin (ainsi que celle de la rue du pesbytère)  fréquemment détériorés pa les eaux pluviales nécessitent le pavage des rue.
          La commune, comme à son habitude, pour faire des économies, a décidé d'employer les matériaux qu'elle possède pour cette tâche et que les habitants porteraient leur concours, les ouvriers du pays trouvant  ainsi de l'occupation. 
          Le goudronnage de la rue du Val St Quentin, suite à la réfection des bordures des trottoirs et des caniveaux, a été réalisé en Octobre 1972.
           La rue du Val St Quentin a été (1851) la rue des Vertilles (jusqu'en 1960).
          En 2010 mise en chantier de la réfection de la rue, avec projet d'enfouissement des lignes téléphoniques, électriques aériennes.
L’année 2011 sera pour la commune celle des travaux importants réalisés Rue du Val Saint Quentin depuis le mois de mars.

          Mi-Mars 2011, les travaux de réfection ont débuté par la pose de canalisations nouvelles pour l'adduction d'eau potable, et des canalisations pour l'évacuation des eaux pluviales.   

               Des engins de terrassement, marteaux piqueurs, pelleteuses, ont investi la rue du Val Saint Quentin ainsi que les impasses du Val St Quentin, de la poste, et des boulistes. La rue a été décaissée de la RD 606 à la rue de la Vallée, une tranchée a été ouverte sur toute la longueur qui a permis de dégager les conduites d’amenée d’eau potable percées en maints endroits ; elles étaient en effet celles posées à l’origine lors de la mise en œuvre de l’adduction d’eau en 1953 sous la mandature du Maire Lucien Clériot, inaugurée par Mr marcel Collet. Auparavant, les anciens se souviennent que l’on puisait l’eau dans les puits de quartier dont un grand nombre subsiste encore. L’écoulement des eaux pluviales s’effectue le long des caniveaux des trottoirs tout neufs, des regards permettent à la collecte de se déverser dans une conduite centrale jusqu’à la rivière.

                Ces travaux ont permis de se mettre aux nouvelles normes, de ramener les compteurs d’eau en limite des propriétés et de supprimer les conduites en plomb.

               Après dépôt d’une couche de compactage, la pose d’un film plastique de protection de la nappe phréatique, la pose d’une couche d’accrochage, l’étalement du bitume a été effectué.

               La largeur de la route a été fixée selon les normes en vigueur et les trottoirs organisés pour faciliter le passage des personnes à mobilité réduite. Des rambardes de protection près des passages piétons ont été installées et des emplacements de parking pour les automobiles ont été créés. On ne voit plus de fils électriques et téléphoniques suspendus à des poteaux, ils ont été enfouis. Des lampadaires modernes ont pris place le long de la rue.

              Cet aménagement nécessité par la vétusté  du réseau d’eau et du revêtement de la voie permettra nous l’espérons d’éviter les flaques d’eau les débordements lors des grosses pluies redonnant à cette voie un aspect plus moderne et aéré.

               Le réseau d’adduction d’eau était en effet dans un état de dégradation très avancé et des fuites importantes étaient constatées de puis longtemps.

                Ces travaux se sont déroulés avec quelques désagréments pour les riverains qui ont fait preuve de patience et de tolérance pour le dérangement et le bruit qu’ils ont subi ces derniers mois. Ils ont été achevés en Juillet2011.

Outre la rue du VSQ des travaux de voirie avec enrobage neuf ont été réalisés :

Route du Moulin à Vent

Chemin de Fertenqueue

Route de Baudemont

Rue du Port

Chemin du Grand Chêne (2ème portion)

 

Enfin une rampe inclinée, pour l’accès à la mairie des personnes à mobilité réduite, a été construite par les soins des employés communaux au début du mois de Décembre.

 

 

LE VAL SAINT QUENTIN

    

               Avec le concours et sous la direction du châtelain de Palteau, cette vallée fut aménagée et transformée en prairie et elle servait de pâturages à une compagnie de transport avec chevaux.

Le régisseur était logé dans des bâtiments en pierres en amont du village.

               Ce qui fut de même dans la vallée saint Antoine pour les cultures. Dans cette dernière, circulait tout le long un petit ruisseau appelé « Ru du vau », lequel était alimenté sur son parcours par des plus petits sur les deux rives.Ce ru se déversait dans la rivière en traversant en surface la localité. Actuellement, ne coulant plus en surface suite à son captage en amont, la moindre pluviosité aidant, ce qui ne gêne pas la nouvelle agriculture tractée.

             Progressivement, des chemins et autres sentiers dits de débardages furent tracés pour faciliter le transport de ces exploitations, ainsi que la grande route longeant le côté droit de la rivière.

             Ce fut un moment de développement où  des habitants rejoignirent le bourg.. Une partie des fermes qui étaient à PALTEAU ont rejoint la localité avec d’autres qui  se sont créées, ce qui a provoqué le pays le plus compact. La prospérité par l’exploitation principale des vignes, ainsi que les petites industries , favorisaient le commerce et l’artisanat. Ce fut (18°-19° s.) une période développement et des habitations populaires rejoignirent le bourg. En effet, l’importance plus grande du bourg a nécessité des constructions en silex mélangé de terre argileuse et quelques pierres calcaires (murs de 50 cm d’épaisseur).Toutes les maisons possédaient une cave.


           Le vignoble qui a débuté dans la région au début du 14 ème siècle, s’est développé en défrichant les coteaux ensoleillés. Ces vignes furent exploitées aux Montqueues, dans les petites et grandes vignes ainsi qu’au Drécuit.
              
Petites souches à  plant direct donnant un vin titrant en moyenne 8 degrés. On note que la terre était remontée sur le haut des terres à la hotte après chaque orage.
               Des arbres fruitiers donnaient pêches, cerises, noix (huile de noix), pommes (cidre).

           Ce fut (18°-19° s.) une période développement et des habitations populaires rejoignirent le bourg. En effet, l’importance plus grande du bourg a nécessité des constructions en silex mélangé de terre argileuse et quelques pierres calcaires (murs de 50 cm d’épaisseur). Toutes les maisons possédaient une cave.   
             Des chemins et autres sentiers dits de débardage furent tracés pour faciliter les exploitations, ainsi que la grande route qui longe le côté droit de la rivière.

            La forêt donnait un rendement favorable en bois de grume pour la construction, le chauffage, le charbon de bois et même les cendres étaient commercialisées pour la lessive.

            Dans la vallée , réputée froide, coulait un petit ruisseau prenant sa source sous terre à 2 Km du bourg : le ru du VAU, peu profond, qui se répandait dans les terres cultivées à la suite de fortes pluies, traversait la localité en surface pour se jeter dans la rivière. 


            Des constructions existaient à cet endroit :

        ¤  la maison blanche, avec des bûcherons,

        ¤  les Panons, avec des cultivateurs, (bâtiments en crie et silex),

        ¤    un moulin à vent au sommet du coteau sud, à peu de distance de la source de Saint Sulpice (abandonnée vers 1900).
  Cette source , baptisée « Saint Sulpice »  et qui a appartenu à une confrérie de Saint Antoine fut réputée guérir les maux de gourme,  est située en amont coté sud de la localité.

Dans ce lieu, se sont dressées des chaumines à l’abri du vent du nord.

IMPASSE DE L'HÔTEL


IMPASSE DES CHASSEURS


RUE DES CHASSEURS


RUE DES BOULISTES


RUE DU STADE


Anciennement appelée "Rue du Centebaire ( de  la révolution Francaise)"



RUE DE L'EGLISE

            L'ouverture de cette rue a fait suite à la décision de la municipalité de construire une nouvelle église en 1870 au centre du village, en remplacement de l'ancienne située sur la colline et qui menaçait ruine, malgré les multiples réparations et transformations qu'elle a subies dans les siècles passés.



RUE DU MOULIN A VENT


LA ROUTE DE PALTEAU (D122)   (documentation de Pierre SEGUIN)


La construction du chemin des Grandes Vignes :

     Palteau a été longtemps un hameau difficilement accessible pour les habitants d'Armeau jusqu'au début du 19° siècle.
     Avant la construction du chemin des Grandes Vignes, on pouvait accéder au hameau par la côte Javelle N'oublions pas qu'à cette époque, aux environs de 1800, les activités principales des villageois étaiet la culture de la vigne, l'exploitation des bois, la culture céréalière et un peu d'élevage.
      Afin de faciliter cet accès à Palteau, et sur la demande des habitants, un conseil municipal fut convoqué pour étudier un projet de construction d'un chemin permettant d'accéder plus facilement aux vignes se situant au sud-ouest, sur le côteau. En 1802, après délibération, la décision fut entérinée de construire un chemin qui traverserait les vignes, coupant certaines parcelles en deux, et rejoindrait le chemin du Malet, longeant la Pavetterie et se poursuivant jusqu'au Petit Palteau.
       Les habitants furent sollicités pour cette réalisation, chacun retroussant ses manches donnant de son temps et de sa sueur.
        Le chemin fut terminé au bout d'un mois de travail collectif.




RUE DES COTTAGES


RUE DU PETIT PORT
Le 3 0ctobre 1961, refection du chemin de l'arche ( rue du port) CM page 145.
A l'origine, la rue du port était un sentier, la commune a racheté un jardin afin de l'élargir.

RUE DE CHAMPAGNE


RUE D'EN HAUT


RUE DE BELLEVUE


RUE DE L'ILE DE FRANCE (RN6)



RUE DE LA VALLEE

Anciennement citée "Rue du Nord" et "Rue du Petit Presbytère", elle réunit la Rue de la Forêt d'Othe à la Rue du Val Saint Quentin.




RUE DE LA FÔRET D'OTHE

          Cette rue a été  en 1851 dénommée  "rue du Val St Quentin"  avant de s'appeler rue du Presbytère

remplacement des conduites d'eau en plomb en juillet 2019.

RUE DES VERGERS

          Petite rue permettant de joindre la rue du Val St Quentin à la rue de champagne, sans avoir à passer par la route nationale. cette rue discrète n'est bâtie que de trois maisons. à son intersection avec la rue de champagne, à main gauche, se trouvait un puits qui, par suite de la gêne qu'il occasionnait au passage des véhicules qui empruntaient cette route menant au grand Palteau, fut obturé, mais non remblayé.



IMPASSE DU PRESBYTERE


QUAI DES PECHEURS


QUAI DES SPORTS


ALLEE DE LA FÊTE


ALLEE DES MARRONNIERS (1972)


         Le 24 Mai 1972 le chemin des Marronniers est passé dans le domaine public communal.
          Le chemin dit "Allée des Marronniers" est sit ué à la sortie du village d'Armeau, côté Villevallier et réunit la route départementale 606 (anciennement RN6),à la rue des Cottages.
         Créé en 1960 par l'association foncière de la commune d'Armeau lors des travaux de remembrement pour servir de chemin d'exploitation,  les terrains alentours ayant été construits, le chemin ayant perdu son caractère initial, l'association foncière a cédé ce terrain à la municipalité pour que celle-ci en assure l'entretien. C'est donc par un vote de 8 voix pour et 2 voix contre que le conseil décida le passage du chemin dans le domaine public de la commune et sa mise en état (comprenant l'apport de matériaux, la mise en forme et le compactage pour recevoir
par la suite une couche de goudron).


ALLEE DU CHATEAU



CHEMIN NEUF DU DRECUIT



CHEMIN DES LARRIS


CHEMIN DU MALLET


CHEMIN DES MEUNIERS


CHEMIN DU GRAND CHÊNE


CHEMIN DU GRAND CÊDRE


CHEMIN DES NOISETTES


ROUTE DE DIXMONT


ROUTE DES BRÛLERIES


ROUTE DE BEAUDEMONT


PLACE DE LA MAIRIE


           En 1789, la place actuelle était le jardin de Mr de Richemond, maire à cette époque.
            1789 Jardin du maire, Mr de Richemond Les 1, 3 et 5 place de a mairie apppartenaient au sieur de Richemond
          
          Le conseil municipal de la commune d’Armeau, réuni en la maison commune en assemblée extraordinaire le 17 Mai 1840, sur convocation de Mr le maire, autorisé par lettre de Mr le sous-préfet en date du 15 Mai 1840, sur l’objet suivant : La commune d’Armeau est propriétaire et en possession de jouissance depuis des années d’une place publique sise en son enceinte, tenant à la grande route le long des maisons des sieurs Désiré Pérrichon et Etienne Poitrat. La commune, par ses habitants, a toujours joui de cette place qui est pour elle d’une grande utilité, mais dernièrement, ayant voulu y faire élever une croix, parce qu’il y a plus de 60 ans la dite commune y avait déjà élevé un calvaire et planté des platanes, dont il en existe encore trois comme témoins irrécusables de sa propriété, les sieurs Pérrichon et Poitrat qui s’en prétendaient propriétaires exclusifs ont, tant contre les ouvriers qu’avait occupés la commune que contre elle-même, formé devant Mr le juge du canton de Villeneuve le Roy une demande en maintenance et en garde possessoire.
Après enquête et contre-enquête, il est intervenu à la dite justice de  faire au 12 Février 1840 un jugement contradictoire qui les a déclarés les sieurs Pérrichon et Poitrat non recevables de la possession de la dite place.
Aussi, par un exploit du 1er Avril 1840, les sieurs Pérrichon et Poitrat ont interjeté appel de ce jugement et, devant le tribunal civil de Joigny, ont demandé la réformation. C’est pourquoi, dans cet état de choses et bien que jusqu’à présent Mr le maire ait agit à la demande de l’assemblée et avec l’assentiment et l’intention bien manifestée des  habitants de la commune, et particulièrement des membres du conseil,  il croyait élever les consultants de nouveau et demander leur avis sur ce qu’ils comptent faire dans la circonstance pour l’affaire dont il s’agit.
Sur quoi le conseil municipal a entendu l’exploit d’appel des sieurs Pérrichon et Poitrat et après en avoir délibéré, considérant que la commune est propriétaire et en possession depuis de longues années de la  place en question, qu’elle a toujours joui en propriété communale et se habitants qui y ont fait des dépôts de toutes sortes, que cette place est  une propriété importante et très utile pour la commune et qu’il importe de la lui conserver et que  par suite il est de son intérêt ,que considèrent les membres qui le représentent, de repousser par tous les moyens possibles, et en élevant toutes les juridictions, les prétentions illégitimes des sieurs Pérrichon et Poitrat, conséquemment de faire soutenir , élevant Mr le juge de paix de Villeneuve le Roy, par les soins et la défense de Mr le maire qui avait déjà l’assentiment et le soutien de tous le habitants de la commune  et de tous les membres du conseil municipal.
C’est pourquoi les membres du conseil municipal n’hésitent pas à penser que l’instance d’aujourd’hui pendante devant le tribunal de Joigny doit être soutenue et décide en conséquence d’autoriser Mr le Maire à défendre à l’appel les sieurs Pérrichon er Poitrat et à faire maintenir les droits de la commune par le jugement dont il s’agit. 
 Les membres du conseil ont signé, excepté Mr Banqui et Charbonnier qui ne le savent.
          
 Au 1 Place de la Mairie
   
         1872 à 1881     Meignen Alfonse y fut aubergiste.  
         1881, Roussel Léon
         1891, Renaud Hippolite, aubergiste.
         1927, le trottoir situé place de la mairie en face du numéro 2 faisait 5,00 mètres de largeur(sic).
         1829 Jean Saujot - bourrelier, 20 frs de patente
         1842  Barbier Ulysse - bourrelier
         1841 à 1866 Benoit François  marchand épicier.  
         1891 Renaud Hippolite - aubergiste


 

                Le conseil municipal a souhaité lors du remplacement des conduites d'adduction d'eau potable,inchangées depuis 1953 et très endommagées, installer les compteurs sur le trottoir, facilitant ainsi le relevé des consommations sans avoir à entrer chez les particuliers.  Une video est à la disposition des personnes interessées à la consultation à la bibliothèque de la commune.

 

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 17:02

Définition des lieux d'Armeau


La plaine des lambes
Le val Saint Quentin
La Fontaine Saint Sulpice

Vaux : vallée

Les Brûleries : terre de défrichement
La Cassine: la chaînaie
Les Chataigniers: bois de Chataigniers

Les Côtats: coteaux
Fertenqueue, Bas de Fertenqueue
Les Larris: friche
Les Petites Vorcies
Le Pilori: lieu d'exécution de la justice,  poteau du pilori place de la mairie-école au  18° siècle.
Les Montqueues d'Armeau et Les Hauts de Montqueue: La queue désigne la fin du bois et mont explique son emplacement sur une  colline.
La Picoterie: lieu de paquage.


La plaine des Lambes:

  
          La vallée de l’Yonne au lieu dit « Plaine des Lambes », n' était qu'un marécage lors des débordements de la rivière.

          Jusqu'au 17 ème siècle, le lieu dit "Plaine des Lambes" était marécageux lors des débordements de la rivière, ce qui explique que cette plaine a servi de frontière défensive.
           

          Un cours d’eau longeait la route nationale, celui ci se maintenait plusieurs jours. De fortes crues se sont produites, notamment celle dite « Würmien », à une époque très ancienne.
          Vers 1870, Benigne d'Auvergne et Colbert frent aménager la plaine des lambes, marécageuse, en prairie, favorsant en suite l'entreprise des transports avec chevaux.
          Une autre crue s'est produite le 26 09 1866 ,date mentionnée sur le bâtiment de l’écluse d’ARMEAU ( à contrôler).
          Ces événements ne facilitaient pas l’exploitation de cette région.

          La plaine des lambes, comme ailleurs, fut transformée, après divisions, en terrains de cultures



LE VAL SAINT QUENTIN

 

Le val saint quentin était exploité depuis fort longtemps jusqu'à Frappe d'Abord et au Chataignier où

existaient des habitations dont les ruines apparaissent sur le cadastre  de 1737.

Avec le concours et sous la direction du châtelain de Palteau, cette vallée fut aménagée et transformée en prairie et elle servait de pâturages à une compagnie de transport avec chevaux.

Le régisseur était logé dans des bâtiments en pierres en amont du village.

 

            Ce qui fut de même dans la vallée saint Antoine pour les cultures. Dans cette dernière, circulait tout le long un petit ruisseau appelé « Ru du vau », lequel était alimenté sur son parcours par des plus petits sur les deux rives.

            Ce ru se déversait dans la rivière en traversant en surface la localité. Actuellement, ne coulant plus en surface suite à son captage en amont, la moindre pluviosité aidant, ce qui ne gêne pas la nouvelle agriculture tractée.

 

           Progressivement, des chemins et autres sentiers dits de débardages furent tracés pour faciliter le transport de ces exploitations, ainsi que la grade route longeant le côté droit de la rivière.

 

            Ce fut un moment de développement où  des habitations populaires rejoignirent le bourg.. 

            Une partie des fermes qui étaient à PALTEAU ont rejoint la localité avec d’autres qui  se sont créées, ce qui a provoqué le pays plus compact. La prospérité par l’exploitation principale des vignes, ainsi que les petites industries , favorisaient le commerce et l’artisanat. Ce fut (18°-19° s.) une période développement et des habitations populaires rejoignirent le bourg. En effet, l’importance plus grande du bourg a nécessité des constructions en silex mélangé de terre argileuse et quelques pierres calcaires (murs de 50 cm d’épaisseur).
Toutes les maisons possédaient une cave.


           Le vignoble qui a débuté dans la région au début du 14 ème siècle, s’est développé en défrichant les coteaux ensoleillés.


            Ces vignes furent exploitées aux Montqueues, dans les petites et grandes vignes ainsi qu’au Drécuit.

           Ce fut (18°-19° s.) une période développement et des habitations populaires rejoignirent le bourg. En effet, l’importance plus grande du bourg a nécessité des constructions en silex mélangé de terre argileuse et quelques pierres calcaires (murs de 50 cm d’épaisseur). Toutes les maisons possédaient une cave.   
             Des chemins et autres sentiers dits de débardage furent tracés pour faciliter les exploitations, ainsi que la grande route qui longe le côté droit de la rivière.

            La forêt donnait un rendement favorable en bois de grume pour la construction, le chauffage, le charbon de bois et même les cendres étaient commercialisées pour la lessive.

            Dans la vallée , réputée froide, coulait un petit ruisseau prenant sa source sous terre à 2 Km du bourg : le ru du VAU, peu profond, qui se répandait dans les terres cultivées à la suite de fortes pluies, traversait la localité en surface pour se jeter dans la rivière. 


            Des constructions existaient à cet endroit :

        ¤  la maison blanche, avec des bûcherons,

        ¤  les Panons, avec des cultivateurs, (bâtiments en craie et silex),

        ¤    un moulin à vent Pierre VILLIERS, Moulinier à Armeau, existait (AD Yonne) en 1647, au sommet du coteau sud, à peu de distance de la source de Saint Sulpice (abandonnée vers 1900).  Cette source , baptisée « Fontaine Saint Sulpice »  et qui a appartenu à une confrérie de Saint Antoine fut réputée guérir les maux de gourme. Elle est située en amont , rue du Moulin à Vent, coté sud de la localité.

              Dans ce lieu, se sont dressées des chaumines à l’abri du vent du nord.


 

               Petites souches à  plant direct donnant un vin titrant en moyenne 8 degrés. On note que la terre était remontée sur le haut des terres à la hotte après chaque orage.
               Des arbres fruitiers donnaient pêches, cerises, noix (huile de noix), pommes (cidre).



LA FONTAINE SAINT SULPICE


          Depuis très longtemps  l'eau, indispensable à la vie, a exercé une fascination sur l'homme.
Le culte des fontaines remonte dans l'occident celtique à la vénération des druides pour elle.
Maitres de l'eau et  du feu, ils y prononçaient des incantations les rendant capables de guérir ou  féconder. Chargées de bienfaits thérapeutiques, les fontianes ont apporté au cours des siècles, avec leur eau jaillissante, l'espoir de guérison, protection et fécondation.
         
          Située au Sud-est du village, la fontaine Saint Sulpice d'Armeau, aujourd'hui perdue dans les bois, est réduite à un affaissement de terrain envahi par les ronces, et l'on ne peut y accéder sans l'aide de certains villageois connaissant bien le terrain.

           Elle se tenait à peu de distance de l'ancienne église, perchée à l'extrémité d'une colline abrupte qui surplombe le village et la vallée de l'Yonne. Vers la fin du siècle dernier, l'abbé Patriat signale que la fontaine est tarie depuis longtemps: murs en ruine, les restes d'une ancienne croix, des racines, des ronces, voila ce qui reste de cet emplacement. N'empêche que quelques vieillards de l'époque racontaient que de temps immémoriaux, on y allait en procession tous les ans. La pratique en usage était de tremper des  linges dans l'eau de la fontaine et de les appliquer ensuite aux personnes malades ayant des douleurs et souffrant de la goutte.

            Afin de faire oublier cette origine paienne quelque peu dérangente du culte de cette fontaine, le clergé lui a donné un protecteur chrétien (Saint Sulpice d'Armeau).

            Chaque fontaine avait une spécialité, mais la goutte, la rage, les fièvres et les affections des enfants sont celles que l'on retrouve le plus fréquemment.


            Si  vous voulez en savoir plus sur les fontaines ,d'Armeau et du Nord de l'Yonne, vous pouvez emprunter à la bibliothèque l'ouvrage de Pierre Millat "les eaux merveilleuses du nord  de l'Yonne" publié par les amis du vieux villeneuve.

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 13:27

 

                                                            

 

 

 

 

 

 

                                            MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DEFENSIF – LA FRONTIERE

                                                                       L’indépendance, page 34  (Maillard)

 

            La guerre entre le pouvoir laïc et l’archevêché voit sa situation se stabiliser en 1015, puis les 2 profitant au comte de Champagne, qui remplaça le comte de Bourgogne et confinait aux limites de Talouan et des Egriselles.

            Pourtant le comte de Joigny est le seigneur réel de ces territoires, la fidélité entre la Bourgogne et la Champagne ne s’est jamais démentie

            La frontière est représentée dans la toponymie des lieux. C’est une ligne épaisse de 2000m à 3000 m dont il s’agit.

            Un bois frontière au moyen âge est composé de trois parties :

- les limites extrêmes, les haies,

- la partie proche de la limite sous le nom du seigneur du lieu,

- le cœur, anonyme, qui recevait une appellation au fur et à mesure de son exploitation.

 

 

            Les bois de PALTEAU représentèrent la première tranche après les bois du roi à être mise en exploitation . Le toponyme « PALTEAU » évoque le temps des croisades qu’est le XII° siècle.

            Du coté du comte, la haie centrale est facile à suivre grâce au val St Quentin. Elle devait prendre sur ARMEAU, laissant les CHAMPS RIOLES entre le roi et la haie juste au dessous de la rue de Champagne et suivre les coteaux du VAL St QUENTIN avant de rejoindre la haie au nord de la FOURCHOTTE (commune de Brion).

            Dans sa plus petite épaisseur, vers l’Yonne, la frontière au XII° siècle devait s’étendre sur 1500 M à 10 Km..

            A ces bois, il convient d’ajouter les marais du bord de la rivière, complément de défense très efficace.
 

 

 

                                                                



                                                   HALAGE ET TOUAGE SUR L’YONNE.

 

                Pendant très longtemps, l’homme s’est servi du courant de la rivière pour effectuer ses déplacements et transporter matériaux de construction, combustibles, denrées et animaux et autres marchandises. Sur l’Yonne, la vitesse en nage au fil de l’eau  est de l’ordre de 3 à 5 km par heure. Il fallait éviter les hauts fonds, les tourbillons. Les mariniers devaient nécessairement  montrer une adresse remarquable, avoir du métier. 

                Pour remonter le courant, le moyen le plus utilisé a été la traction des embarcations à partir des berges, en empruntant un « chemin de halage ». Ceci jusque dans les années cinquante.

                Les premiers haleurs ont été des hommes. La bricole, posée autour des épaules du haleur, était reliée au mat  du bateau par l’intermédiaire de la corde de traction. Des animaux les remplacèrent à partir du XVI° siècle. L’élargissement des chemins de halage, sous Colbert, a permis cette traction animale. Moyen de traction plus efficace, mais non sans danger.  Des accidents de parcours furent nombreux; citons ici celui relaté dans le courrier de Joigny, en date du 13 Mars 1920 :           

                « Mardi, deux chevaux de Mr Sonnier industriel à SJDS, qui remorquait une péniche chargée de bois, sont tombés  dans l’écluse d’Armeau et s’y  sont noyés.

                Mr Coissac, équarisseur à V/Y, appelé pour transporter les cadavres des animaux, s’est mis en route dans l’après midi. Mais le cheval attelé au van se casse une jambe. Un autre cheval fut attelé. Cette fois, ce fut l’essieu du van qui se rompit. Force donc a été à Mr Coissac de remettre au lendemain sa besogne. Pour Mr Sonnier, comme pour Mr Coissac, la journée de Mardi fut néfaste. Heureusement, dit-on, les jours se suivent et ne se ressemblent pas ».

                A la fin du XIX° siècle, apparurent les tracteurs à vapeur, puis diesels vers 1925, investissement important pour nombre de mariniers qui continuèrent le halage avec leur attelage animal.

                Avant que les péniches ne soient autopropulsées, existait un mode de traction appelé « TOUAGE ». Il s’agissait d’un bateau à vapeur, utilisant une énorme chaine à maillons de 15 cm de long chacun, maintenue en place par son poids au milieu de la rivière, sur 82 km de Montereau à Migennes. Ce bateau, de 25 mètres de long, progressait à la vitesse de 5 à 10 km par heure, effectuant l’aller et retour de Montereau à Migennes en deux ou trois jours avec cette chaine enroulée sur un treuil à noix extrayant la chaine à l’avant et la relâchant par l’étrave. Cette chaîne était visible lors des étiages fréquents pratiqués à l’occasion de l’entretien des barrages et des écluses.

                Le treuil, constitué de deux grands tambours, était mû par une machine à vapeur de 200 cv. Le toueur tirait un train de 3 à 5 péniches à chaque voyage. Le système Toueur et péniches fonctionna jusque vers 1939.

Le halage par traction animale persista jusque vers 1950.

                Peut-être aurons-nous l’occasion de voir à nouveau de dragues retirer les vases du fond de la rivière, pour permettre à des péniches de grand gabarit de prendre du service ces prochaines années.

               Selon des sources émanant des services de la navigation, l’augmentation de la capacité du transport fluvial est envisagée, utilisant des péniches de fort gabarit, et de créer à cet effet trois plateformes, le tonnage des bateaux passerait de 600 tonnes à 1.000 tonnes sur l’Yonne. Ces ports sont prévus à Gron (trè 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 13:48

         


INTRODUCTION

            Une note préfectorale en date du 21 Avril 1819 signée Marquis de GASVILLE, préfet,  concernant l'autorisation

donnée à un certain FRANCOIS Guillaume,cabaretier demeurant à Armeau dans le bourg (actuellement  le 2 Rue

de l'Ile de France), suite à sa pétition, d'augmenter la surface de ses immeubles, et à qui il a été demandé de

respecter "la limite de l'ancien cimetière".*
         
       *  Aucun document n'a été retrouvé qui permette de situer précisement l'endroit cité plus haut.

                                                                             ANCIENNE EGLISE D’ ARMEAU

 

             Vers l’an 1300, fut bâtie sur un petit plateau dit aujourd’hui, la côte froide, dans le haut du cimetière une petite église. Cette première église d Armeau  a été édifiée à l’époque     mérovingienne, à proximité des habitations.

              Elle était en pierres et ce fut le départ du fief de Saint Antoine.
              Elle fut démolie à la suite d’invasions puis restaurée en l’an mil.          
              A sa démolition, les fondations ont été mises à jour.  

             Au 15° siècle, elle avait été réparée à la suite d’autres événements, et modifiée avec l’aide des pasteurs. Son entrée regardait Saint Julien du Sault. Elle était composée de deux corps de bâtiments avec des appentis, l’un d’entrée, l’autre de sacristie. Le corps le plus haut était dans le sens Nord Sud, l ‘autre Nord Ouest, prenant naissance sur l’autre.

             Elle était dépourvue de clocher, et la voûte était du style du 12° siècle.

             Des pierres formant des marches furent retirées à la fin du 18° siècle, à la suite d’une autre réorganisation du cimetière.

                                                                                                                                    

                                                                     EGLISE D ARMEAU 1707   1709

 

 

               En ce temps là, l’église,  sur la pointe du coteau opposé, restait seule.

 Les habitants s’y rendaient directement de Palteau par un sentier situé au lieu-dit « côte Javelle », pour arriver par la porte de derrière du cimetière, même pour le transport des corps à mains d’hommes.

 

               A côté de l’église Saint Antoine, un bâtiment a du exister, soit un monastère, comme dans certains villages voisins sous la direction des moines. Son importance n’a pas pu être déterminée suite à tous les remaniements successifs du cimetière. Mais un souterrain doit exister. Il serait parallèle à l’allée face à l’entrée du cimetière à 5 mètres environ sur la gauche. Il serait d’une largeur de 1,20 mètre, commençant à 5 mètres de profondeur, pour finir à 9 mètres côté nord.

               En 1850, cette église qui subsistait alors encore, présentait deux parties très différentes : la grande nef romane du 12° siècle terminée à une extrémité é par le sanctuaire et formant transept, une petite nef transversale caractérisée par des arceaux et des fenêtres ogivales qui paraissaient bien dater du 15° siècle et se terminait par une chapelle de la vierge. On a d’autre part conservé le nom du curé desservant d’ARMEAU en 1555 : Claude BELATIN, prêtre et avocat.

 

 

 DEMOLITION DE L’ ANCIENNE EGLISE.  

 

              En 1867, elle fut démolie pour la construction d’une nouvelle église, au centre de la localité.

 

             La municipalité et le clergé, avec le concours des habitants en 1868, ont démoli l’ancienne église. Ils ont transporté les pierres avec d’autres pour construire l’actuelle au centre du bourg.

Des pierres formant des marches furent retirées à la fin du 18 ° siècle, suite à la réorganisation du cimetière.

            Quel élan magnifique de solidarité de la part de la population , troublée par la guerre de 1870. Les prussiens envahirent la localité un certain temps et les travaux furent suspendus. Ceux ci furent repris après leur départ et la nouvelle église fut terminée vers 1884.

    

             Un répertoire archéologique  de 1868  signale l’existence à proximité de l’église, d’une fontaine   dite de « SAINT SULPICE » dont l’eau passe pour guérir la goutte , et ayant appartenu à une confrérie, située en amont coté sud. Située sur la colline,  en haut d'une côte escarpée,le cimetière occupait  à ses origines et jusque dans les années 1870, un terrain situé  près de l'église datant du 14° siècle.
          Elle était entourée de terres agricoles.
          De nombreuseuses tribulations ont égayé le cours de son existence, dont le procès retentissant ayant opposé la commune à Noël Poitrat, en 1840. Ce dernier, en effet, avait, propiétaire d'une parcelle de terre agricole qu'il cultivait à l'époque, jeté son dévolu sur la récolte des noix produites par les noyers entourant l'église.   
         C’est peu après la guerre de 1870 que fut terminée l’église actuelle d’ARMEAU. On y retrouve, venant de l’ancienne située sur la colline du cimetière, la statue en bois d’un saint qui paraît porter la date de 1013, la statue d’une vierge du 13° siècle et des plaques de fondations de messe, datées, l’une de 1653 et l’autre de 1709. 
          Un autre procès opposa de Novembre 1897 à Juin 1900 la commune au conseil de fabrique. alors que la municipalité avait décidé de construire un petit appentis destiné à entreposer lle matériel utilisé lors des enterrements, ainsi que le traineau à neige. Le conseil de fabrique a fini par avoir gain de cause après de longue dicussions, le poréfet d'alors n'ayant pas pu appuyer la réclamation de  la municipalité, les raisons invoquées par le conseil de fabrique pour la démolition de cet appentis étant irrefutables.    ( ce procès sera plus loguement exposé dans un prochain article).
         

           La population à ce moment là se chiffrait à 872 Hbts.  90 électeurs y étaient recencés parmi les habitants propriétaires les plus imposés de la commune.


EMPLACEMENT DU CIMETIERE ET SES EXTENSIONS.


La situation excentrée et les nombreuse et couteuses réparations ( nécessitées par un état de délabrement très important de l'église)  ont  fini par décourager les municipaux qui devaient pourvoir aux frais des travaux d'entretien depuis la révolution français qui avait transféré les biens du clergé aux communes.
Après que l'église fut détruite, la municipalité a décidé d'agrandir l'ancien cimetière en profitant de l'espace disponible, suite à la destruction de la vieille église, une nouvelle devant être édifiée au centre du vilage en 1870.





CIMETIERE.jpg



Plan du Cimetiére d'Armeau
N° 1   Ancien Cimetiére
N° 2 Plan de l'ancienne église et  le cimetiére élargi vers 1870

cadastre Napoléon 1837
N° 3   Le Nouveau Cimetiére.
(dessins de Yves pasquier)


  Un document de cette période, sous la forme d'une copie d'un extrait en date du 12 Nov. 1893, indiqUe que les tombes situées dans l'ancien cimetière (n°1) pouvaient être déplacées aux frais de la commune (Casimir Clériot.,maire) dans le cimetière nouveau ainsi que le prescrit l'article 5 de l'ordonnance du 6 Dec. 1843 et selon les formes tracées par la circulaire du 30 du même moisdans son article 14.
Article 14  { En cas de translation du cimetière actuel sur la demande des concessionnaires, ou de leurs ayants droit, les restes inhumés dans les terrains concédés seront transportés aux frais de la commune dans le cimetière nouvellment établi ]


.A cette époque, le cimetière se composait de 2 parties: l'une, l'ancien cimetière d'avant 1870, fut augmenté en superficie du terrain qu'occupait  l'ancienne église avant  sa destruction.

 



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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 16:30

       Le 5 Mai 1872, le conseil municipal remercie Madame la Marquise de la Briffe qui a fait don à la commune

d'Armeau pour la nouvelle église, actuellement en construction, d'une magnifique cloche de 350 Kg. Cette cloche a

été par les soins de PAILLOT Jean-Baptiste, propriétaire à Villeneuve sur Yonne, marchand de bois, mandataire de

Madame  la Marquise de la Briffe, transportée dans la commune d'Armeau et déposée dans un bâtiment communal

jusqu'à ceque le clocher destiné à la recevoir soit construit.

      

       Madame la Marquise de la Briffe  a rendu un véritable service, à la commune, attendu que les

fonds dont dispose la municipalité ne sont pas considérables et qu'elle aura ainsi l'économie de cette dépense.

      
       Le conseil vote à l'unanimité en son nom et en celui des habitants de la commune les remerciements à

Madame la Marquise de la Briffe pour cette belle cloche dont elle vient de faire don à la commune et déclare

Monsieur Jean-Baptiste PAILLOT à l'expression de sa reconnaissance pour la part qu'il a prise à cet acte de

générosité.

                                                                             xxxxxxxxxxx

Ce n'est que le 28 Juin 1874 que le conseil municipal décide de s'occuper de la construction du beffroi de la nouvelle église. En effet, celui-ci n'avait pas été porté au devis de construction de l'édifice.

                                                                             xxxxxxxxxxx

Dans le clocher de la nouvelle église  existent deux cloches différentes portant les inscriptions suivantes:

La plus grosse: 320 Kilogrammes

" J'ai pour parrain Monsieur ARNAULT Christian,Marie,Auguste, Marquis de la Briffe & pour marraine et donatrice,
Mademoiselle Joséphine,Louise,Marie-Angelique de la Briffe ",d'un côté
et de l'autre, " l'an de grâce 1872, j'ai été fondue pour la nouvelle église de Saint Sulpice d'ARMEAU.
Mr Riondel étant curé,  Mr Courtaut maire.
Mrs Huot Abel, Huot Emile, Gourgenot, Cathelin J.B, Laure Fabricien, Chambrey fondeur à Montargis".



La plus petite: 196 Kilogrammes.

" J'ai pour parrain Monsieur Jean-Marie Joseph de Chayla, lieutenant de vaiseau, chevalier de la légion
d'honneur,et pour marraine Madame Elisabeth Marie Josephine de Chayla,née de Sebeville,
Monsieur Riondel curé,Mr Gaucher chatelain adjoint et Mrs Huot Abel,Huot Emile,Cathelin Laure, Gillot Fabricien, Chambon fondeur à Montargie d'un côté et sur l'autre côté, en 1876, j'ai été fondue aux frais de la confrérie de la Sainte Vierge.
Mme Gruchy Présidente, Mr Gilton Trésorier."


       Actuellement les cloches sont mises en route par un circuit électrique automatisé.


       Il semble que par coïncidence cette église, avec son haut clocher limite les anciennes provinces, certains

noms de rues s'y rapportent  (Rue de Champagne, Rue de Bourgogne, Rue de l'Ile de France).

     Dans son passé le site était désigné  tantôt dans le Senonais, tantôt dans le Jovinien.



Voir également "La Vierge Allaitante"

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 18:14

 

  

 

Liste des célébrants de la paroisse d'ARMEAU relevée sur les anciennes archives municipales.

 

1555                    BELATIN CLAUDE; desservant, a ajouté la sacristie de l'ancienne église.
1594   Suite au passage de calvinistes, l'église  fut démolie.

1630   Reconstruction de l'église.
<1687                 GIRAULT Emmanuel + 6/02/1687
1687-1709         ROBERT Charles curé de la paroisse jusqu'à son décès le 29/08/1709
1721-1724         FOACIER ETIENNE

1724                    CHARTIER CHARLES

1739                    ESTEVANT, remplaçant.

1744-1781         DERECONSEILLE Jean-Louis et DUBOIS en remplacement périodique.

1781-1782         BORDEAUX, curé.

1782-1783         MOREAU, prêtre.

1783-1792         COCHET,curé.

1792                    LEGRAS, curé.

 
En 1809, absence d'ecclésiastiques par manque de prêtre disponible.

1809- +1823      Abbé MOTTET (ou MOLLE). L'abbé MOLLE  a été cité lors du procès (1876) entre Poitrat Noel et la commune  concernant un litige autour des noyers qui entouraient l'ancienne église. (documents déposés à la bibliothèque).  
 En 1823, absence d'ecclésiastiques. Un courrier de l'archevêché au maire le Chevalier de Formanoir, indique que la paroisse ne pourra être pourvue d'un pasteur qu'après de nouvelles ordinations.

 
1823                   Abbé  Jean Simon PIETRY installé dans la commune comme desservant  au mois de Février 1823, le conseil municipal lui octroyant une indemnité de 200 frs.   C.M. Oct.1823.


1828                    Abbé HUIN (cité lors du procès  des noyers de 1876).


1837                    Abbé DURANTON Apollinaire  (né en 1806) est cité desservant cette année là, ainsi q'en 1842 dans la liste des électeurs dans la commune. 

  Par une autorisation du préfet en date du  1er  octobre 1845, reunion extraordinaire du cnseil municipal concernant le refus du vote de crédit pour le desservant le 4 Mai 1846

 Lettre non datée du Maire Louis Méreau (au préfet ou au sous préfet ?.)

           Un ressentiment s’est élevé entre les habitants et Mr le Curé, l’exaspération est à son comble. J’ai fait tous mes efforts pour adoucir les esprits, mais je vois que c’est chose impossible. Vous seul pouvez remédier à un pareil état de chose et je m’adresse donc à vous et m’en remets à votre sagesse pour terminer ce conflit.
           Les récriminations sont unanimes, le conseil municipal refuse à l’unanimité de voter son traitement. J’ai suspendu cette décision jusqu’à ce que je reçoive votre réponse que je vous prie avec insistance de m’adresser le plus promptement possible.

           J’aime à croire que les reproches ne sont pas tous fondés, j’admets même qu’il n’y en a aucun, mais je vois qu’il est de toute impossibilité de terminer cela d’une manière pacifique, je craindrais même que cela n’ait des suites fâcheuses pour Mr le Curé.


1847-1855         Abbé JOURDE Jean Edme Nicolas Etienne né à SAINTPUITS en 1817 et + en 1892
a été ensuite curé de Cézy et de Vermenton.

1867   Construction de la nouvelle église dans le bourg.

1855-1870         Abbé PRETRE (né en 1807) cité au procès de 1876). JOURDE et DURANTON Apollinaire cité également.

1873                    Abbé RIONDEL.

1876-1898         Abbé Ernest Basile MILLON  (1869-1956),(cité au procès des noyers en 1876)curé de 1896 à 1898.

1900-1903         Abbé DAVOT Gabriel. (° 19/5/1876-+30/1/1912 à 36 ans) arrrivé à Armeau en 1900 (voir Etudes Villeneuviennes  2007 N° 38, Jean Marie Sapin).

1907                  Abbé LELOUP Maurice (né à Paris 11ème le 1er Novembre 1861-+18/10/1932 Paris 11 ème).  Bail de trois ans signé avec la commune le 22 Février 1907. loyer de 200 Frs par an.  Cité en 1909 comme éditeur de l'almanach de la paroisse.  Sa mère, Euphrasie Rosalie Rabourdin (+ 7/11/1907 Armeau) veuve de Narcisse Anténor Leloup vivait avec lui. Au décès de sa mère à Armeau, il quitta la prêtrise pour épouser Maria Louveau. Il décéda à Paris, à l'age de 70 ans.

L'abbé Leloup était le petit-neveu de François-André Isambert (1792-1857) qui fut le plus grand homme politique anticlérical de son époque (Monarchie de Juillet), c'est notamment lui  qui le premier demanda la séparation de l'église et de l'Etat en 1843 

  Les Leloup sont une très ancienne famille issue de la Beauce.

(archive de la famille Leloup)

1930-1943          Abbé TOTAL René ( a été vicaire à SENS), présent en 1941. A été curé à Chichery.En 1928, , l'abbé Total parvint à acquérir la petite maison où habitait la soeur de l'abbé Davot , en tant que mandataire de l'association diocésaine, et la restaura. Il s'y installa l'été 1930 et y demeura jusqu'en 1943

  (E.V. N°38,2007,p20.                           

 Parent:: TOTAL Louis Charles né le 25 Aout 1865) 

  Puis, un autre prêtre est venu de St Jacques.

   Après la guerre, Abbé CHANU (né 12/11/1883) desservant jusqu’en   1950.

1950- +1953       Abbé CARRREAU, cité sur le bottin en 1951, serait décédé à Armeau.

1960 ou  1970    Abbé TERRE.

 

 

Cette liste peut être complétee par les lecteurs de ce blog si des renseignements complémentaires sont en leur possession, en ajoutant un commentaire:  contacter : phmp103@gmail.com

 

 

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 18:10

         








Evêque de Bayeux lors des invasions normandes, il assista ses fidèles durant les ravages que les envahisseurs causaient à la population.
          Il fut lui-même tué  (+591) lors de la destruction du monastère où il s'était retiré.

         


     La fête de Saint Sulpice à ARMEAU est celébrée le 4 Septembre. Ce jour là , à l'occasion de cette célébration,
étaient 
organisées jusqu'après la guerre de 39/45 des manifestations ludiques pour les habitants de la commune.
     Lors de la session extraordinaire en date du 10 Aout 1879, le conseil municipal, considérant que, "si la date prévue pour la fête patronale était maintenue au dimanche suivant le 4 septembre, plusieurs fêtes patronales existant en même temps que  celle d'Armeau, notamment la fête de Saint Fiacre, le 30 Aout à Villevallier", décide que  la fête patronale de la commune d'Armeau serait programmée cette année au 22 Aout.

                                                       



                                                       

  Armeau 1939 , un sport qui  est toujours en vogue.




          Dans le deuxième partie du 20° siècle, comme la rentrée des classes fut ramenée au début du mois de Septembre, il semble que la date de célébration de la fête communale ait été avancée en Aout, soit le Dimanche suivant le quinze Aout.




3eme Dimanche d'Aout      Allée de la fête 1960.

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 14:36

         







           Le 24 Mai 1972 le chemin des Marronniers est passé dans le domaine public communal.
         
         Le chemin dit "Allée des Marronniers" est sit ué à la sortie du village d'Armeau, côté Villevallier et réunit la

route départementale 606 (anciennement RN6),à la rue des Cottages.
         
        Créé en 1960 par l'association foncière de la commune d'Armeau lors des travaux de remembrement pour

servir de chemin d'exploitation,  les terrains alentours ayant été construits, le chemin ayant perdu son caractère

initial, l'association foncière a cédé ce terrain à la municipalité pour que celle-ci en assure l'entretien. C'est donc

par un vote de 8 voix pour et 2 voix contre que le conseil décida le passage du chemin dans le domaine public de la

commune et sa mise en état (comprenant l'apport de matériaux, la mise en forme et le compactage pour recevoir

par la suite une couche de goudron).





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