LA ROUTE NATIONALE --- RUE DE L'ILE DE FRANCE (RN6) --- ROUTE DE BOURGOGNE
La route royale de Paris à Gex , fut crée de 1750 à 1767, à l'initiative de l'intendant TRUDAINE, et réalisée à l'aide de corvées paysannes. La route royale de Paris à Lyon, passant par la bourgogne, fut rectifiée, munie de ponts et portée à sa largeur actuelle. Le transport des marchandises et des voyageurs, qui s'éffectuait jusque là par l'yonne, se trouve en constante augmentation. La traversée d'Armeau avait été modifiée, et des maisons avaient été abattues.
Au bord d'une route de 12 mètres de large ( y compris les trottoirs) de nouvelles maisons (souvent à un étage) furent baties, et très vite s'ouvrirent des commerces.
Un recensement de la population en 1836 et l'établissement d'un cadastre en 1837, nous permettent de localiser l'emplacement des differents commerces.
Après la construction de la voie ferrée, fin 1850, l'ancienne route fut de moins en moins fréquentée, ce qui entraîna le déclin de nombreux commerces.
Le 9 Mai 1875, le maire Gaucher Antoine, donne lecture au conseil d'une lettre d préfet dans laquell il est dit que le conseil général, dans sa séance du 28 Aout 1873, a voté en principe le déclassement des routes départementales et leur classement au rang des chemins de grande communication. Le conseil a été invité à se prononcer et a voté
le principe du déclassement des routes départementales et leur classement au rang des routes à haute communication.
Cette route nationale N° 5 bis, puis N°6, a été de grande circulation jusqu'en 2007 , date à laquelle une partie de leur trajet, dont la traversée d'Armeau, a été confiée aux départements. C'est ainsi que la RN 6 a été rebaptisée D 606.
Juin 1935 - STATIONNEMENT ET BRUITS SUR LA VOIE PUBLIQUE
Considérant
que des camions de tous tonnages stationnent souvent longuement sur les trottoirs, obligeant alors les piétons à utiliser la chaussée où ils ne sont pas en sécurité, à cause de cette grande circulation qui s’y effectue,
que ces camions défoncent ces trottoirs et que les dépenses de réfection sont à la charge de la commune,
que la nuit le repos des habitants est troublé par le bruit des moteurs qui tournent souvent inutilement, et par d’autres bruits provenant d’autres véhicules en stationnement
Le conseil municipal prie le maire de prendre un arrêté réglementant le stationnement.
Juin 1935 - NETTOYAGE DES RUES
Le maire rappelle l’opportunité d’enlever les herbes, les immondices, les boues de toutes natures dans les rues places et chemins publics de la commune. L’avantage de cette opération réside dans la sécurité et la viabilité de la commune,
Il expose les avantages de cette opération au point de vue de la salubrité et de la viabilité.
Le nettoyage de la voie publique est une mesure de bonne administration et l’assemblée vote son application.
Novembre 1935 - SUPPRESSION DU CASSIS DE LA ROUTE NATIONALE N°5bis
L’ingénieur des travaux publics adresse un courrier à la municipalité concernant la suppression du cassis qui se trouve sur la RN. 5 bis dans la traversée d’Armeau au croisement de la route nationale avec les rues du presbytère et du puits des buttes. Un ouvrage d’art pour le remplacer est à étudier.
Le service des P et C demande :
- si la commune d’Armeau serait disposée à participer à la dépense, et à prendre à sa charge la responsabilité à l’égard des tiers,
- au cas où la commune ne participerait pas à la dépense,, quelles sont les opposition que le conseil municipal prétend formuler à la suppression du cassis
Le conseil émet les avis suivants :
que le cassis sus désigné existe depuis que la route est établie, depuis plusieurs centaines d’année,
qu’il répond à un besoin de première nécessité :
Il assure l’écoulement des eaux pluviales venant de la rue du presbytère et de la rue des cotas du drécuit, lequel d’une long de 3 km présente une pente très accentuée. Lors des orages, un volume considérable coule sur le cassis. Outre la nécessité ci-dessus relatée le cassis régularise la circulation des automobiles dans la traversée d’Armeau, à un croisement dangereux et freine la vitesse excessive d’un trop grand nombre d’automobilistes qui ne tiennent aucun compte de la vitesse à observer dans la traversée du bourg.
En cas de suppression du cassis , la commune croit devoir attirer l’attention sur les difficultés qui subsisteront pour établir l’ouvrage assurant le passage normal de l’eau provenant de la rue du presbytère lors de forts orages et évitant l’inondation des cours et caves des maisons de cette rue. La commune ne prendrait aucune part dans les dépenses que nécessiterait cette suppression, et ne s’engagerait en aucune manière à prendre à sa charge, l’entretien de l’ouvrage d’art à établir pour le remplacer, ainsi que la responsabilité vis-à-vis des tiers. De plus le conseil réserve tous les droits juridiques dans le cas où l’ouvrage d’art à établir ne répondrait pas au volume d’eau à écouler et causerait des dommages aux propriétaires situés en bordure de la rue du presbytère. Le conseil décide donc que les travaux à exécuter, soient complètement à le charge de l’état et que ce dernier supporte toutes les responsabilités en découlant.
Le téléphone automatique rural a été programmé le 3 décembre 1935
3 décembre 1935 - ARBRES AUX EXTREMITES DU PAYS
Mr Fouet MAIRE
Mr le maire fait connaître qu’en vue de l’élargissement de la route nationale N°5 bis, des rangées de tilleuls, situées aux extrémités de la commune côté Villeneuve sur Yonne et côté Villevallier, doivent être supprimées.
Le conseil accepte cette suppression et demande à l’administration des P et ch. De planter de nouveaux arbres à l’extrémité du pays, côtés Villeneuve sur Yonne et Villevallier.
Janvier 1936 – SUPPRESSION DU POSTE DES CHEMINEAUX
Mr A et Mr B souhaitent ’acquérir un terrain d’une contenance de 1a 50ca sur lequel a été construit un local servant au logement des chemineaux. Ils proposent de faire un don à la commune de 6500frs pour Mr A. et de 1500 frs pour Mr B.
Lors de la construction du local en question (date de construction non communiquée) aucune habitation ne se trouvant dans le voisinage ce bâtiment était éloigné environ de 600 mètres de la commune.
Depuis il s’est construit plusieurs habitations pour lesquelles le voisinage du poste est indésirable, aussi bien du point de vue de la moralité que de celui de la salubrité.
Il existe un poste de couchage à Villeneuve sur Yonne, ville distante de 4,5 km d’Armeau. Le maire signale que les chemineaux pourront utiliser ce poste, où d’ailleurs ils se trouveront sous la surveillance de la gendarmerie, alors qu’à Armeau, la commune risque d’héberger des malfaiteurs dont elle n’a pas la connaissance.
Le conseil décide d’accepter les propositions des deux propriétaires d’acquérir ce terrain.
Novembre 1937 – SUPPRESSION DU CASSIS SUR LA RN 5bis.
Le CM, après examen des travaux qui viennent d’être entrepris par les P et Ch. pour la suppression du cassis de la route nationale N° 5 bis, au croisement de cette route avec les rues du presbytère et du puits des buttes, appelle l’attention à ce que :
- la section des égouts constitués par des buses en fonte de 0,16 / 0, 37 qui doivent évacuer l’eau venant des rues du presbytère et de la route nationale est insuffisante pour assurer l’évacuation de cette eau par temps d’orage,
- le tracé sinueux adopté de ces égouts sera une cause de gêne qui viendra s’ajouter à l’insuffisance des sections pour l’évacuation des eaux,
- la pente de 4 mm par mètre qui sera donnée à ces égouts est insuffisante.
Le conseil regrette que la commune n’ait pas été consultée avant la mise en route des travaux et émet toutes réserves sur leur efficacité, et décline toute responsabilité sur les avaries qui pourraient en résulter pour les propriétés voisines et laisse le soin aux P et Ch. d’assurer l’entretien et le nettoyage des égouts.
19 Octobre 1938 – POSE DE GARGOUILLES ROUTE NATIONALE n°5 bis.
Le maire informe le conseil que lorsque les travaux d’élargissement de la RN 5 bis seront terminés, les habitants devront procéder à la pose de gargouilles en fonte pour l’évacuation des eaux de pluie et des eaux ménagères.
1956 Modification des limites de l’agglomération.
Suite à l’extension du réseau d’alimentation de la commune au sud de la commune pour les nouvelles constructions, les limites seront portées au PK 129-900.
1967 – REPARATION DES TROTTOIRS RUE DE BOURGOGNE .
Le maire indique au conseil que les trottoirs situés rue de Bourgogne sont en très mauvais état et doivent être réparés.
Un devis de P. et Ch. De 7.000 frs est voté à l’unanimité.
17 Juin 1972
La municipalité demande le concours des P et Ch. pour l’étude de la réfection des trottoirs allant de la mairie au monument aux morts de part et d’autre de la route nationale n°6.
LA RUE DU PORTAIL
Suite au plan d'alignement approuvé conformément à l'arrêté préfectoral (Auxerre) le 27 Janvier 1863, affiché en Juin 1926, les modifications apportées au plan d'alignement par la commune d'Armeau furent que le nom de passage soit donné à la rue du Portail, et qu'à celui ci, peu fréquenté, une largeur suffisante soit portée seulement à trois mètres et que ce passage au lieu de former une ligne droite, forme une ligne brisée, de manière à ce que la circulation soit libre et respecte les propriétés existantes.
LA RUE DE L'YONNE ou RUE DU PUITS DES BUTTES
Cette rue, dans les temps anciens, prolongeait la rue du presbytère par où arrivaient au village les charbons de bois élaborés à partir des bois coupés dans la forêt du val Saint Qiuentin.
Cette rue rejoignait la route d'Auxerre qui cheminait au travers de la plaine des Lambes avant de rejoindre Villevallier. Egalement par cette rue étaient acheminés les bois , destinés à la région parisienne, dont le port, à bois, tenu par Edme Simonnet et par Jean baptiste PAILLOT était situé sur la rive droite de la rivière , à mi-chemin entre Villevallier et Armeau.
Au 1 Rue de l'Yonne:
première auberge qui travaillait avec la rivière à l'époque où la route n'était pas praticable.
En 1850, Estienne GARNIER, sieur de CHAVANT, y est hotelier.
En 1613, Cet établissement est dénommé "LA MARMITTE". Elle appartenait au Sieur de MILY.
En 1759, Joseph Benoist Seguin a été aubergiste et propriétaire de la barque qui faisait le passage d'eau sur l'Yonne. 120 frs de patente. Ce passage d'eau a existé jusqu'en 1908.
3 ou 4 générations de Benoist se sont succédées. Les fils s'appelaient tous Arnuffe jusqu'en 1873.
Au 5 Rue de l'Yonne
de 1797 à 1836, Cathias Jean-Baptiste - épicier et menuisier, 40frs de patente.
de 1841 à 1891 Rallu Théophile , boucher.
L'IMPASSE DE L'YONNE
LA RUE DE L'ORME ou RUE DE L'OEIL DE BOEUF
La rue de l'Orme est située entre la route départementale 606 et le quai des pêcheurs. longue de mètres.
En 1912, au mois de Février, la nécessité s'est fait sentir de prolonger jusqu'à la rivière les caniveaux des rues de l'Oeil de Boeuf et de l'Orme ( deux dénominations de cette même rue), afin d'éviter les amas de boues et de débris de toutes sortes, contraires à la salubrité publique.
Des caniveaux d'une longueur de 50 mètres (35m pour la rue de l'Oeil de Boeuf et 15 m pour la rue de l'Orme{sic} ont été construits pour une dépense de 420 frs.
La commune, qui disposait des matériaux nécessaires à la réalisation de ces travaux, demanda aux habitants de prêter gratuitement leur concours et ainsi les ouvriers du pays y ont trouvé de l'occupation.
La rue de l'Orme a été citée "Rue de l'Oeil de Boeuf", encore en 1932 lorsque Madame Vve Béraud, propriétaire de l'hotel MON AMI a demandé l'autorisation de réouvrir l'établissement, fermé au décès de son mari. Cet établissement était considéré comme situé, sis rue de l'oeil de boeuf, chemin de halage et route nationale.
LA RUE DU VAL SAINT QUENTIN ou RUE DES VERTILLES
La rue du Val Saint Quentin part de l’actuelle route nationale et s’enfonce dans la vallée pour passer aux Panons puis à la Maison Blanche. Dans cette vallée passe souterrainement le ru du VAU. Toujours en direction de la forêt d’Othe, la rue, formée en chemin de terre, passe par Frappe d’Abord, ancienne ferme en ruine, devant les ruines de la ferme du mileu pour se poursuivre jusqu’à la route de Joigny au niveau du champ de tir.
La rue des Vertilles a été dénommée rue du Val St Quentin en 1960 lors de l'attribution permanente de noms aux rues de la commune, ainsi qu''un numéro à chaque habitation.
En 1899, les caniveaux de la rue du Val Saint Quentin (ainsi que celle de la rue du pesbytère) fréquemment détériorés pa les eaux pluviales nécessitent le pavage des rue.
La commune, comme à son habitude, pour faire des économies, a décidé d'employer les matériaux qu'elle possède pour cette tâche et que les habitants porteraient leur concours, les ouvriers du pays trouvant ainsi de l'occupation.
Le goudronnage de la rue du Val St Quentin, suite à la réfection des bordures des trottoirs et des caniveaux, a été réalisé en Octobre 1972.
La rue du Val St Quentin a été (1851) la rue des Vertilles (jusqu'en 1960).
En 2010 mise en chantier de la réfection de la rue, avec projet d'enfouissement des lignes téléphoniques, électriques aériennes. L’année 2011 sera pour la commune celle des travaux importants réalisés Rue du Val Saint Quentin depuis le mois de mars.
Mi-Mars 2011, les travaux de réfection ont débuté par la pose de canalisations nouvelles pour l'adduction d'eau potable, et des canalisations pour l'évacuation des eaux pluviales.
Des engins de terrassement, marteaux piqueurs, pelleteuses, ont investi la rue du Val Saint Quentin ainsi que les impasses du Val St Quentin, de la poste, et des boulistes. La rue a été décaissée de la RD 606 à la rue de la Vallée, une tranchée a été ouverte sur toute la longueur qui a permis de dégager les conduites d’amenée d’eau potable percées en maints endroits ; elles étaient en effet celles posées à l’origine lors de la mise en œuvre de l’adduction d’eau en 1953 sous la mandature du Maire Lucien Clériot, inaugurée par Mr marcel Collet. Auparavant, les anciens se souviennent que l’on puisait l’eau dans les puits de quartier dont un grand nombre subsiste encore. L’écoulement des eaux pluviales s’effectue le long des caniveaux des trottoirs tout neufs, des regards permettent à la collecte de se déverser dans une conduite centrale jusqu’à la rivière.
Ces travaux ont permis de se mettre aux nouvelles normes, de ramener les compteurs d’eau en limite des propriétés et de supprimer les conduites en plomb.
Après dépôt d’une couche de compactage, la pose d’un film plastique de protection de la nappe phréatique, la pose d’une couche d’accrochage, l’étalement du bitume a été effectué.
La largeur de la route a été fixée selon les normes en vigueur et les trottoirs organisés pour faciliter le passage des personnes à mobilité réduite. Des rambardes de protection près des passages piétons ont été installées et des emplacements de parking pour les automobiles ont été créés. On ne voit plus de fils électriques et téléphoniques suspendus à des poteaux, ils ont été enfouis. Des lampadaires modernes ont pris place le long de la rue.
Cet aménagement nécessité par la vétusté du réseau d’eau et du revêtement de la voie permettra nous l’espérons d’éviter les flaques d’eau les débordements lors des grosses pluies redonnant à cette voie un aspect plus moderne et aéré.
Le réseau d’adduction d’eau était en effet dans un état de dégradation très avancé et des fuites importantes étaient constatées de puis longtemps.
Ces travaux se sont déroulés avec quelques désagréments pour les riverains qui ont fait preuve de patience et de tolérance pour le dérangement et le bruit qu’ils ont subi ces derniers mois. Ils ont été achevés en Juillet2011.
Outre la rue du VSQ des travaux de voirie avec enrobage neuf ont été réalisés :
Route du Moulin à Vent
Chemin de Fertenqueue
Route de Baudemont
Rue du Port
Chemin du Grand Chêne (2ème portion)
Enfin une rampe inclinée, pour l’accès à la mairie des personnes à mobilité réduite, a été construite par les soins des employés communaux au début du mois de Décembre.
LE VAL SAINT QUENTIN
Avec le concours et sous la direction du châtelain de Palteau, cette vallée fut aménagée et transformée en prairie et elle servait de pâturages à une compagnie de transport avec chevaux.
Le régisseur était logé dans des bâtiments en pierres en amont du village.
Ce qui fut de même dans la vallée saint Antoine pour les cultures. Dans cette dernière, circulait tout le long un petit ruisseau appelé « Ru du vau », lequel était alimenté sur son parcours par des plus petits sur les deux rives.Ce ru se déversait dans la rivière en traversant en surface la localité. Actuellement, ne coulant plus en surface suite à son captage en amont, la moindre pluviosité aidant, ce qui ne gêne pas la nouvelle agriculture tractée.
Progressivement, des chemins et autres sentiers dits de débardages furent tracés pour faciliter le transport de ces exploitations, ainsi que la grande route longeant le côté droit de la rivière.
Ce fut un moment de développement où des habitants rejoignirent le bourg.. Une partie des fermes qui étaient à PALTEAU ont rejoint la localité avec d’autres qui se sont créées, ce qui a provoqué le pays le plus compact. La prospérité par l’exploitation principale des vignes, ainsi que les petites industries , favorisaient le commerce et l’artisanat. Ce fut (18°-19° s.) une période développement et des habitations populaires rejoignirent le bourg. En effet, l’importance plus grande du bourg a nécessité des constructions en silex mélangé de terre argileuse et quelques pierres calcaires (murs de 50 cm d’épaisseur).Toutes les maisons possédaient une cave.
Le vignoble qui a débuté dans la région au début du 14 ème siècle, s’est développé en défrichant les coteaux ensoleillés. Ces vignes furent exploitées aux Montqueues, dans les petites et grandes vignes ainsi qu’au Drécuit.
Petites souches à plant direct donnant un vin titrant en moyenne 8 degrés. On note que la terre était remontée sur le haut des terres à la hotte après chaque orage.
Des arbres fruitiers donnaient pêches, cerises, noix (huile de noix), pommes (cidre).
Ce fut (18°-19° s.) une période développement et des habitations populaires rejoignirent le bourg. En effet, l’importance plus grande du bourg a nécessité des constructions en silex mélangé de terre argileuse et quelques pierres calcaires (murs de 50 cm d’épaisseur). Toutes les maisons possédaient une cave.
Des chemins et autres sentiers dits de débardage furent tracés pour faciliter les exploitations, ainsi que la grande route qui longe le côté droit de la rivière.
La forêt donnait un rendement favorable en bois de grume pour la construction, le chauffage, le charbon de bois et même les cendres étaient commercialisées pour la lessive.
Dans la vallée , réputée froide, coulait un petit ruisseau prenant sa source sous terre à 2 Km du bourg : le ru du VAU, peu profond, qui se répandait dans les terres cultivées à la suite de fortes pluies, traversait la localité en surface pour se jeter dans la rivière.
Des constructions existaient à cet endroit :
¤ la maison blanche, avec des bûcherons,
¤ les Panons, avec des cultivateurs, (bâtiments en crie et silex),
¤ un moulin à vent au sommet du coteau sud, à peu de distance de la source de Saint Sulpice (abandonnée vers 1900).
Cette source , baptisée « Saint Sulpice » et qui a appartenu à une confrérie de Saint Antoine fut réputée guérir les maux de gourme, est située en amont coté sud de la localité.
Dans ce lieu, se sont dressées des chaumines à l’abri du vent du nord.
IMPASSE DES CHASSEURS
RUE DES CHASSEURS
RUE DES BOULISTES
RUE DU STADE
Anciennement appelée "Rue du Centebaire ( de la révolution Francaise)"
RUE DE L'EGLISE
L'ouverture de cette rue a fait suite à la décision de la municipalité de construire une nouvelle église en 1870 au centre du village, en remplacement de l'ancienne située sur la colline et qui menaçait ruine, malgré les multiples réparations et transformations qu'elle a subies dans les siècles passés.
RUE DU MOULIN A VENT
LA ROUTE DE PALTEAU (D122) (documentation de Pierre SEGUIN)
La construction du chemin des Grandes Vignes :
Palteau a été longtemps un hameau difficilement accessible pour les habitants d'Armeau jusqu'au début du 19° siècle.
Avant la construction du chemin des Grandes Vignes, on pouvait accéder au hameau par la côte Javelle N'oublions pas qu'à cette époque, aux environs de 1800, les activités principales des villageois étaiet la culture de la vigne, l'exploitation des bois, la culture céréalière et un peu d'élevage.
Afin de faciliter cet accès à Palteau, et sur la demande des habitants, un conseil municipal fut convoqué pour étudier un projet de construction d'un chemin permettant d'accéder plus facilement aux vignes se situant au sud-ouest, sur le côteau. En 1802, après délibération, la décision fut entérinée de construire un chemin qui traverserait les vignes, coupant certaines parcelles en deux, et rejoindrait le chemin du Malet, longeant la Pavetterie et se poursuivant jusqu'au Petit Palteau.
Les habitants furent sollicités pour cette réalisation, chacun retroussant ses manches donnant de son temps et de sa sueur.
Le chemin fut terminé au bout d'un mois de travail collectif.
RUE DES COTTAGES
RUE DU PETIT PORT
RUE DE CHAMPAGNE
RUE D'EN HAUT
RUE DE BELLEVUE
RUE DE L'ILE DE FRANCE (RN6)
RUE DE LA VALLEE
Anciennement citée "Rue du Nord" et "Rue du Petit Presbytère", elle réunit la Rue de la Forêt d'Othe à la Rue du Val Saint Quentin.
RUE DE LA FÔRET D'OTHE
Cette rue a été en 1851 dénommée "rue du Val St Quentin" avant de s'appeler rue du Presbytère
remplacement des conduites d'eau en plomb en juillet 2019.
Petite rue permettant de joindre la rue du Val St Quentin à la rue de champagne, sans avoir à passer par la route nationale. cette rue discrète n'est bâtie que de trois maisons. à son intersection avec la rue de champagne, à main gauche, se trouvait un puits qui, par suite de la gêne qu'il occasionnait au passage des véhicules qui empruntaient cette route menant au grand Palteau, fut obturé, mais non remblayé.
IMPASSE DU PRESBYTERE
QUAI DES PECHEURS
QUAI DES SPORTS
ALLEE DE LA FÊTE
ALLEE DES MARRONNIERS (1972)
Le 24 Mai 1972 le chemin des Marronniers est passé dans le domaine public communal.
Le chemin dit "Allée des Marronniers" est sit ué à la sortie du village d'Armeau, côté Villevallier et réunit la route départementale 606 (anciennement RN6),à la rue des Cottages.
Créé en 1960 par l'association foncière de la commune d'Armeau lors des travaux de remembrement pour servir de chemin d'exploitation, les terrains alentours ayant été construits, le chemin ayant perdu son caractère initial, l'association foncière a cédé ce terrain à la municipalité pour que celle-ci en assure l'entretien. C'est donc par un vote de 8 voix pour et 2 voix contre que le conseil décida le passage du chemin dans le domaine public de la commune et sa mise en état (comprenant l'apport de matériaux, la mise en forme et le compactage pour recevoir
par la suite une couche de goudron).
ALLEE DU CHATEAU
CHEMIN NEUF DU DRECUIT
CHEMIN DES LARRIS
CHEMIN DU MALLET
CHEMIN DES MEUNIERS
CHEMIN DU GRAND CHÊNE
CHEMIN DU GRAND CÊDRE
CHEMIN DES NOISETTES
ROUTE DE DIXMONT
ROUTE DES BRÛLERIES
ROUTE DE BEAUDEMONT
PLACE DE LA MAIRIE
En 1789, la place actuelle était le jardin de Mr de Richemond, maire à cette époque.
1789 Jardin du maire, Mr de Richemond Les 1, 3 et 5 place de a mairie apppartenaient au sieur de Richemond
Le conseil municipal de la commune d’Armeau, réuni en la maison commune en assemblée extraordinaire le 17 Mai 1840, sur convocation de Mr le maire, autorisé par lettre de Mr le sous-préfet en date du 15 Mai 1840, sur l’objet suivant : La commune d’Armeau est propriétaire et en possession de jouissance depuis des années d’une place publique sise en son enceinte, tenant à la grande route le long des maisons des sieurs Désiré Pérrichon et Etienne Poitrat. La commune, par ses habitants, a toujours joui de cette place qui est pour elle d’une grande utilité, mais dernièrement, ayant voulu y faire élever une croix, parce qu’il y a plus de 60 ans la dite commune y avait déjà élevé un calvaire et planté des platanes, dont il en existe encore trois comme témoins irrécusables de sa propriété, les sieurs Pérrichon et Poitrat qui s’en prétendaient propriétaires exclusifs ont, tant contre les ouvriers qu’avait occupés la commune que contre elle-même, formé devant Mr le juge du canton de Villeneuve le Roy une demande en maintenance et en garde possessoire.
Après enquête et contre-enquête, il est intervenu à la dite justice de faire au 12 Février 1840 un jugement contradictoire qui les a déclarés les sieurs Pérrichon et Poitrat non recevables de la possession de la dite place.
Aussi, par un exploit du 1er Avril 1840, les sieurs Pérrichon et Poitrat ont interjeté appel de ce jugement et, devant le tribunal civil de Joigny, ont demandé la réformation. C’est pourquoi, dans cet état de choses et bien que jusqu’à présent Mr le maire ait agit à la demande de l’assemblée et avec l’assentiment et l’intention bien manifestée des habitants de la commune, et particulièrement des membres du conseil, il croyait élever les consultants de nouveau et demander leur avis sur ce qu’ils comptent faire dans la circonstance pour l’affaire dont il s’agit.
Sur quoi le conseil municipal a entendu l’exploit d’appel des sieurs Pérrichon et Poitrat et après en avoir délibéré, considérant que la commune est propriétaire et en possession depuis de longues années de la place en question, qu’elle a toujours joui en propriété communale et se habitants qui y ont fait des dépôts de toutes sortes, que cette place est une propriété importante et très utile pour la commune et qu’il importe de la lui conserver et que par suite il est de son intérêt ,que considèrent les membres qui le représentent, de repousser par tous les moyens possibles, et en élevant toutes les juridictions, les prétentions illégitimes des sieurs Pérrichon et Poitrat, conséquemment de faire soutenir , élevant Mr le juge de paix de Villeneuve le Roy, par les soins et la défense de Mr le maire qui avait déjà l’assentiment et le soutien de tous le habitants de la commune et de tous les membres du conseil municipal.
C’est pourquoi les membres du conseil municipal n’hésitent pas à penser que l’instance d’aujourd’hui pendante devant le tribunal de Joigny doit être soutenue et décide en conséquence d’autoriser Mr le Maire à défendre à l’appel les sieurs Pérrichon er Poitrat et à faire maintenir les droits de la commune par le jugement dont il s’agit.
Les membres du conseil ont signé, excepté Mr Banqui et Charbonnier qui ne le savent.
Au 1 Place de la Mairie
1872 à 1881 Meignen Alfonse y fut aubergiste.
1881, Roussel Léon
1891, Renaud Hippolite, aubergiste.
1927, le trottoir situé place de la mairie en face du numéro 2 faisait 5,00 mètres de largeur(sic).
1829 Jean Saujot - bourrelier, 20 frs de patente
1842 Barbier Ulysse - bourrelier
1841 à 1866 Benoit François marchand épicier.
1891 Renaud Hippolite - aubergiste
Le conseil municipal a souhaité lors du remplacement des conduites d'adduction d'eau potable,inchangées depuis 1953 et très endommagées, installer les compteurs sur le trottoir, facilitant ainsi le relevé des consommations sans avoir à entrer chez les particuliers. Une video est à la disposition des personnes interessées à la consultation à la bibliothèque de la commune.