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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 17:02

Définition des lieux d'Armeau


La plaine des lambes
Le val Saint Quentin
La Fontaine Saint Sulpice

Vaux : vallée

Les Brûleries : terre de défrichement
La Cassine: la chaînaie
Les Chataigniers: bois de Chataigniers

Les Côtats: coteaux
Fertenqueue, Bas de Fertenqueue
Les Larris: friche
Les Petites Vorcies
Le Pilori: lieu d'exécution de la justice,  poteau du pilori place de la mairie-école au  18° siècle.
Les Montqueues d'Armeau et Les Hauts de Montqueue: La queue désigne la fin du bois et mont explique son emplacement sur une  colline.
La Picoterie: lieu de paquage.


La plaine des Lambes:

  
          La vallée de l’Yonne au lieu dit « Plaine des Lambes », n' était qu'un marécage lors des débordements de la rivière.

          Jusqu'au 17 ème siècle, le lieu dit "Plaine des Lambes" était marécageux lors des débordements de la rivière, ce qui explique que cette plaine a servi de frontière défensive.
           

          Un cours d’eau longeait la route nationale, celui ci se maintenait plusieurs jours. De fortes crues se sont produites, notamment celle dite « Würmien », à une époque très ancienne.
          Vers 1870, Benigne d'Auvergne et Colbert frent aménager la plaine des lambes, marécageuse, en prairie, favorsant en suite l'entreprise des transports avec chevaux.
          Une autre crue s'est produite le 26 09 1866 ,date mentionnée sur le bâtiment de l’écluse d’ARMEAU ( à contrôler).
          Ces événements ne facilitaient pas l’exploitation de cette région.

          La plaine des lambes, comme ailleurs, fut transformée, après divisions, en terrains de cultures



LE VAL SAINT QUENTIN

 

Le val saint quentin était exploité depuis fort longtemps jusqu'à Frappe d'Abord et au Chataignier où

existaient des habitations dont les ruines apparaissent sur le cadastre  de 1737.

Avec le concours et sous la direction du châtelain de Palteau, cette vallée fut aménagée et transformée en prairie et elle servait de pâturages à une compagnie de transport avec chevaux.

Le régisseur était logé dans des bâtiments en pierres en amont du village.

 

            Ce qui fut de même dans la vallée saint Antoine pour les cultures. Dans cette dernière, circulait tout le long un petit ruisseau appelé « Ru du vau », lequel était alimenté sur son parcours par des plus petits sur les deux rives.

            Ce ru se déversait dans la rivière en traversant en surface la localité. Actuellement, ne coulant plus en surface suite à son captage en amont, la moindre pluviosité aidant, ce qui ne gêne pas la nouvelle agriculture tractée.

 

           Progressivement, des chemins et autres sentiers dits de débardages furent tracés pour faciliter le transport de ces exploitations, ainsi que la grade route longeant le côté droit de la rivière.

 

            Ce fut un moment de développement où  des habitations populaires rejoignirent le bourg.. 

            Une partie des fermes qui étaient à PALTEAU ont rejoint la localité avec d’autres qui  se sont créées, ce qui a provoqué le pays plus compact. La prospérité par l’exploitation principale des vignes, ainsi que les petites industries , favorisaient le commerce et l’artisanat. Ce fut (18°-19° s.) une période développement et des habitations populaires rejoignirent le bourg. En effet, l’importance plus grande du bourg a nécessité des constructions en silex mélangé de terre argileuse et quelques pierres calcaires (murs de 50 cm d’épaisseur).
Toutes les maisons possédaient une cave.


           Le vignoble qui a débuté dans la région au début du 14 ème siècle, s’est développé en défrichant les coteaux ensoleillés.


            Ces vignes furent exploitées aux Montqueues, dans les petites et grandes vignes ainsi qu’au Drécuit.

           Ce fut (18°-19° s.) une période développement et des habitations populaires rejoignirent le bourg. En effet, l’importance plus grande du bourg a nécessité des constructions en silex mélangé de terre argileuse et quelques pierres calcaires (murs de 50 cm d’épaisseur). Toutes les maisons possédaient une cave.   
             Des chemins et autres sentiers dits de débardage furent tracés pour faciliter les exploitations, ainsi que la grande route qui longe le côté droit de la rivière.

            La forêt donnait un rendement favorable en bois de grume pour la construction, le chauffage, le charbon de bois et même les cendres étaient commercialisées pour la lessive.

            Dans la vallée , réputée froide, coulait un petit ruisseau prenant sa source sous terre à 2 Km du bourg : le ru du VAU, peu profond, qui se répandait dans les terres cultivées à la suite de fortes pluies, traversait la localité en surface pour se jeter dans la rivière. 


            Des constructions existaient à cet endroit :

        ¤  la maison blanche, avec des bûcherons,

        ¤  les Panons, avec des cultivateurs, (bâtiments en craie et silex),

        ¤    un moulin à vent Pierre VILLIERS, Moulinier à Armeau, existait (AD Yonne) en 1647, au sommet du coteau sud, à peu de distance de la source de Saint Sulpice (abandonnée vers 1900).  Cette source , baptisée « Fontaine Saint Sulpice »  et qui a appartenu à une confrérie de Saint Antoine fut réputée guérir les maux de gourme. Elle est située en amont , rue du Moulin à Vent, coté sud de la localité.

              Dans ce lieu, se sont dressées des chaumines à l’abri du vent du nord.


 

               Petites souches à  plant direct donnant un vin titrant en moyenne 8 degrés. On note que la terre était remontée sur le haut des terres à la hotte après chaque orage.
               Des arbres fruitiers donnaient pêches, cerises, noix (huile de noix), pommes (cidre).



LA FONTAINE SAINT SULPICE


          Depuis très longtemps  l'eau, indispensable à la vie, a exercé une fascination sur l'homme.
Le culte des fontaines remonte dans l'occident celtique à la vénération des druides pour elle.
Maitres de l'eau et  du feu, ils y prononçaient des incantations les rendant capables de guérir ou  féconder. Chargées de bienfaits thérapeutiques, les fontianes ont apporté au cours des siècles, avec leur eau jaillissante, l'espoir de guérison, protection et fécondation.
         
          Située au Sud-est du village, la fontaine Saint Sulpice d'Armeau, aujourd'hui perdue dans les bois, est réduite à un affaissement de terrain envahi par les ronces, et l'on ne peut y accéder sans l'aide de certains villageois connaissant bien le terrain.

           Elle se tenait à peu de distance de l'ancienne église, perchée à l'extrémité d'une colline abrupte qui surplombe le village et la vallée de l'Yonne. Vers la fin du siècle dernier, l'abbé Patriat signale que la fontaine est tarie depuis longtemps: murs en ruine, les restes d'une ancienne croix, des racines, des ronces, voila ce qui reste de cet emplacement. N'empêche que quelques vieillards de l'époque racontaient que de temps immémoriaux, on y allait en procession tous les ans. La pratique en usage était de tremper des  linges dans l'eau de la fontaine et de les appliquer ensuite aux personnes malades ayant des douleurs et souffrant de la goutte.

            Afin de faire oublier cette origine paienne quelque peu dérangente du culte de cette fontaine, le clergé lui a donné un protecteur chrétien (Saint Sulpice d'Armeau).

            Chaque fontaine avait une spécialité, mais la goutte, la rage, les fièvres et les affections des enfants sont celles que l'on retrouve le plus fréquemment.


            Si  vous voulez en savoir plus sur les fontaines ,d'Armeau et du Nord de l'Yonne, vous pouvez emprunter à la bibliothèque l'ouvrage de Pierre Millat "les eaux merveilleuses du nord  de l'Yonne" publié par les amis du vieux villeneuve.

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