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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 13:48

         


INTRODUCTION

            Une note préfectorale en date du 21 Avril 1819 signée Marquis de GASVILLE, préfet,  concernant l'autorisation

donnée à un certain FRANCOIS Guillaume,cabaretier demeurant à Armeau dans le bourg (actuellement  le 2 Rue

de l'Ile de France), suite à sa pétition, d'augmenter la surface de ses immeubles, et à qui il a été demandé de

respecter "la limite de l'ancien cimetière".*
         
       *  Aucun document n'a été retrouvé qui permette de situer précisement l'endroit cité plus haut.

                                                                             ANCIENNE EGLISE D’ ARMEAU

 

             Vers l’an 1300, fut bâtie sur un petit plateau dit aujourd’hui, la côte froide, dans le haut du cimetière une petite église. Cette première église d Armeau  a été édifiée à l’époque     mérovingienne, à proximité des habitations.

              Elle était en pierres et ce fut le départ du fief de Saint Antoine.
              Elle fut démolie à la suite d’invasions puis restaurée en l’an mil.          
              A sa démolition, les fondations ont été mises à jour.  

             Au 15° siècle, elle avait été réparée à la suite d’autres événements, et modifiée avec l’aide des pasteurs. Son entrée regardait Saint Julien du Sault. Elle était composée de deux corps de bâtiments avec des appentis, l’un d’entrée, l’autre de sacristie. Le corps le plus haut était dans le sens Nord Sud, l ‘autre Nord Ouest, prenant naissance sur l’autre.

             Elle était dépourvue de clocher, et la voûte était du style du 12° siècle.

             Des pierres formant des marches furent retirées à la fin du 18° siècle, à la suite d’une autre réorganisation du cimetière.

                                                                                                                                    

                                                                     EGLISE D ARMEAU 1707   1709

 

 

               En ce temps là, l’église,  sur la pointe du coteau opposé, restait seule.

 Les habitants s’y rendaient directement de Palteau par un sentier situé au lieu-dit « côte Javelle », pour arriver par la porte de derrière du cimetière, même pour le transport des corps à mains d’hommes.

 

               A côté de l’église Saint Antoine, un bâtiment a du exister, soit un monastère, comme dans certains villages voisins sous la direction des moines. Son importance n’a pas pu être déterminée suite à tous les remaniements successifs du cimetière. Mais un souterrain doit exister. Il serait parallèle à l’allée face à l’entrée du cimetière à 5 mètres environ sur la gauche. Il serait d’une largeur de 1,20 mètre, commençant à 5 mètres de profondeur, pour finir à 9 mètres côté nord.

               En 1850, cette église qui subsistait alors encore, présentait deux parties très différentes : la grande nef romane du 12° siècle terminée à une extrémité é par le sanctuaire et formant transept, une petite nef transversale caractérisée par des arceaux et des fenêtres ogivales qui paraissaient bien dater du 15° siècle et se terminait par une chapelle de la vierge. On a d’autre part conservé le nom du curé desservant d’ARMEAU en 1555 : Claude BELATIN, prêtre et avocat.

 

 

 DEMOLITION DE L’ ANCIENNE EGLISE.  

 

              En 1867, elle fut démolie pour la construction d’une nouvelle église, au centre de la localité.

 

             La municipalité et le clergé, avec le concours des habitants en 1868, ont démoli l’ancienne église. Ils ont transporté les pierres avec d’autres pour construire l’actuelle au centre du bourg.

Des pierres formant des marches furent retirées à la fin du 18 ° siècle, suite à la réorganisation du cimetière.

            Quel élan magnifique de solidarité de la part de la population , troublée par la guerre de 1870. Les prussiens envahirent la localité un certain temps et les travaux furent suspendus. Ceux ci furent repris après leur départ et la nouvelle église fut terminée vers 1884.

    

             Un répertoire archéologique  de 1868  signale l’existence à proximité de l’église, d’une fontaine   dite de « SAINT SULPICE » dont l’eau passe pour guérir la goutte , et ayant appartenu à une confrérie, située en amont coté sud. Située sur la colline,  en haut d'une côte escarpée,le cimetière occupait  à ses origines et jusque dans les années 1870, un terrain situé  près de l'église datant du 14° siècle.
          Elle était entourée de terres agricoles.
          De nombreuseuses tribulations ont égayé le cours de son existence, dont le procès retentissant ayant opposé la commune à Noël Poitrat, en 1840. Ce dernier, en effet, avait, propiétaire d'une parcelle de terre agricole qu'il cultivait à l'époque, jeté son dévolu sur la récolte des noix produites par les noyers entourant l'église.   
         C’est peu après la guerre de 1870 que fut terminée l’église actuelle d’ARMEAU. On y retrouve, venant de l’ancienne située sur la colline du cimetière, la statue en bois d’un saint qui paraît porter la date de 1013, la statue d’une vierge du 13° siècle et des plaques de fondations de messe, datées, l’une de 1653 et l’autre de 1709. 
          Un autre procès opposa de Novembre 1897 à Juin 1900 la commune au conseil de fabrique. alors que la municipalité avait décidé de construire un petit appentis destiné à entreposer lle matériel utilisé lors des enterrements, ainsi que le traineau à neige. Le conseil de fabrique a fini par avoir gain de cause après de longue dicussions, le poréfet d'alors n'ayant pas pu appuyer la réclamation de  la municipalité, les raisons invoquées par le conseil de fabrique pour la démolition de cet appentis étant irrefutables.    ( ce procès sera plus loguement exposé dans un prochain article).
         

           La population à ce moment là se chiffrait à 872 Hbts.  90 électeurs y étaient recencés parmi les habitants propriétaires les plus imposés de la commune.


EMPLACEMENT DU CIMETIERE ET SES EXTENSIONS.


La situation excentrée et les nombreuse et couteuses réparations ( nécessitées par un état de délabrement très important de l'église)  ont  fini par décourager les municipaux qui devaient pourvoir aux frais des travaux d'entretien depuis la révolution français qui avait transféré les biens du clergé aux communes.
Après que l'église fut détruite, la municipalité a décidé d'agrandir l'ancien cimetière en profitant de l'espace disponible, suite à la destruction de la vieille église, une nouvelle devant être édifiée au centre du vilage en 1870.





CIMETIERE.jpg



Plan du Cimetiére d'Armeau
N° 1   Ancien Cimetiére
N° 2 Plan de l'ancienne église et  le cimetiére élargi vers 1870

cadastre Napoléon 1837
N° 3   Le Nouveau Cimetiére.
(dessins de Yves pasquier)


  Un document de cette période, sous la forme d'une copie d'un extrait en date du 12 Nov. 1893, indiqUe que les tombes situées dans l'ancien cimetière (n°1) pouvaient être déplacées aux frais de la commune (Casimir Clériot.,maire) dans le cimetière nouveau ainsi que le prescrit l'article 5 de l'ordonnance du 6 Dec. 1843 et selon les formes tracées par la circulaire du 30 du même moisdans son article 14.
Article 14  { En cas de translation du cimetière actuel sur la demande des concessionnaires, ou de leurs ayants droit, les restes inhumés dans les terrains concédés seront transportés aux frais de la commune dans le cimetière nouvellment établi ]


.A cette époque, le cimetière se composait de 2 parties: l'une, l'ancien cimetière d'avant 1870, fut augmenté en superficie du terrain qu'occupait  l'ancienne église avant  sa destruction.

 



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