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25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 11:55

Projet d’établissement d'un canal latéral à l'Yonne en 1883.

 

Le 1er Mars 1883, le conseil municipal de la commune, en réunion extraordinaire, se réunit sous la présidence de Mr POITRAT, adjoint, et après autorisation de Mr le Préfet.

Monsieur le président de séance  déclare qu'il a provoqué  cette réunion sur le sujet,pour répondre au désir de la population d'Armeau qui s'est justement émue à l'annonce du projet d'établissement d'un canal latéral à l'Yonne entre Laroche et Montereau fault Yonne, dans la plaine des Lambes.

Il appelle l'attention du conseil municipal sur ce projet et l'invite à formuler les observations que commande l'intérêt de la commune.

Sur le rapport de tous ses membres et, se rapportant à l'enquête commodo et incommodo, l'Assemblée declare que le canal projeté en empruntant la rive droite de l'Yonne sur son parcours,aura pour effet de détruire complètement  les propriétés dans la commune d'Armeau et qui seules font la richesse du pays et que la perte du terrain porterait atteinte à l'agriculture, tant et si bien que la commune serait privée de la totalité du territoire juste suffisants pour occuper tous les bras.

Il serait d'autant plus regrettable qu'il ne pourrait qu'accentuer le mouvement de dépopulation que l'on constate ici.  Le conseil remarque que le niveau d'eau dans le bassin va rendre excessivement humide les habitations en amenant l'eau dans les caves.

Au surplus, cette élévation d'eau au dessus du niveau de la rivière en temps ordinaire va nécessiter la construction d'un mur gigantesque.  qui va obstruer la rue et la plaine, rendre inaccessible au bétail la rivière qui jusqu'alors a servi d'abreuvoir et de lavoir, nécessités dont les habitants seraient désormais privés. Outre ces dommages considérables, un autre auquel la  population serait exposée : la construction du mur gênerait l'écoulement des eaux, provoquant une inondations de la partie basse du pays.

Etant donné que la construction du canal projeté ne peut espérer que des avantages très secondaires (la navigation serait interrompue l'hiver par un froid excessif, comme lors des périodes de crues), le conseil municipal proteste contre l'établissement du dit canal et espère que l'administration tiendra compte des souhaits de la population toute entière.

 

Conseil municipal du 1er Mars 1883.

 

 

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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 16:12

Petite Histoire d’ARMEAU

Le Passage d’eau

« Le moyen le plus simple pour le franchissement de la rivière était assurément le gué, qui n’est guère praticable qu’en saison sèche. Presque partout on utilisera le bac, pas cher à construire et n’entravant pas la navigation. La capacité de transbordement du bac était cependant limitée en charge et la sécurité des passagers était mal assurée » (F.Muzard, Histoire d’Yonne, 1996,Ed.Armançon).

L’hiver les rives étaient inabordables. Jusqu’alors, à Armeau, une barque servait au passage.

Une réponse de la mairie au préfet en 1816 indique que le passage d’eau existait avant 1790. Un bateau servait à faire passer la rivière aux habitants de la commune, au profit du propriétaire du bateau Le passage d’eau n’était pas affermé..

A cette époque, les activités locales imposaient l’utilisation des territoires situés sur la rive gauche de la rivière. Des journaliers traversaient pour aller travailler à St Julien du Sault, des agriculteurs allaient y cultiver leurs champs, traverser leur bétail. Des voyageurs également passaient sur l’autre rive, dans les deus sens, les seuls points de passage pendant fort longtemps furent le pont de Villeneuve sur Yonne et le pont de Joigny.

Au 1 Rue de l’Yonne (anciennement Rue du Puits des Buttes), au 16 ème siecle, un aubergiste travaillait avec la rivière à l’époque où la route était peu praticable. En 1613, l’établissement nommé « La Marmitte » a appartenu au sieur de MILY. En 1759 Joseph Benoit, aubergiste, a possédé la barque qui faisait le passage d’eau sur l’Yonne. En 1580, Etienne GARNIER y fut hôtelier. La nuit, les voyageurs attardés devaient renoncer de SJDS à regagner l’autre rive le service étant interrompu et rester sur place jusqu’au matin, sauf à rejoindre Joigny par CEZY ou rejoindre Villeneuve le Roi par des chemins peu praticables.

L’idée se fit jour de construire un pont. L’endroit de son implantation fut choisi à Villevallier, proche de SJDS et d’Armeau. La réalisation complète du projet fut effective en 1833. Ce pont, utilisable toute l’année, ayant demandé un gros investissement, et étant d’un entretien couteux, était à péage.

Malgré l’existence du pont de Villevallier, la commune a continué d’entretenir un passage sur la rivière. Elle reconnaît en Juin 1871 l’utilité incontestable pour la population de la commune de la présence d’un bac, (distance village au pont de Villevallier et droit à payer )

Elle reconnaît que le produit est trop faible pour rémunérer convenablement l’entrepreneur,. L’administration des Pet Ch. a plusieurs fois proposé de supprimer le passage. La commune décide donc d’allouer à l’entrepreneur du bac une somme forfaitaire pour l’acquisition d’une embarcation, ainsi qu’une rémunération annuelle couvrant la durée du contrat pour ce service.

A ce moment là, le pont de Villevallier servait de lien routier entre la route nationale et SJDS.

En 1879, le rachat du péage du pont de Villevallier par les communes alentours s’est posé.

Il est demandé à la commune d’Armeau de verser 1420 Frs, sur un total de 42.600 Frs (avec une subvention de l’état de 28400 Frs). L e Conseil Municipal considère :

- que ce rachat n’ offre aucun intérêt pour la commune et ses habitants, que le mode actuel de fonctionnement ne doit pas être changé.

- que la situation financière de la commune est déjà obérée par la construction de la maison d’école et de l’église, ne permet pas de faire le moindre sacrifice à ce sujet.

En 1895, suite à une nouvelle proposition de suppression du passage Le conseil reconnaît qu’il y a lieu de supprimer le passage d’eau à Armeau, mais accepte cette suppression à la condition que la commune soit autorisée à établir un batelet communal.

Un passage a donc été entretenu aux frais de la commune depuis cette date.

Une visite de contrôle du bon fonctionnement du passage et de l’entretien du matériel était effectuée chaque semestre. Le 2 Septembre 1906 Monsieur DEVALLOIS est marinier à la solde de la commune. Le passage est servi par un batelet de 8,40 m de long et de 1,40 m de large à l’intérieur au niveau du plancher, doit être garni d’une perche ferrée, de deux avirons, d’une gâche et d’une écope. Il doit en outre contenir des planches pour servir de sièges et doit toujours être vide d’eau Il est rappelé à cette occasion que le passage est interdit pendant la nuit et qu’il est donc interdit d’y monter des individus.

En 1908, la commune d’Armeau ne peut plus supporter la charge financière du projet et considère que le passage d’eau est plus utile pour le commerce de SJDS que pour la commune d’Armeau, que SJDS ne veut en aucun cas aider la commune d’Armeau à acheter le batelet nécessaire au dit passage, ni ne veut payer sa quote part pour le traitement du passeur.

Le cahier des charges qui engage à maintenir en bon état le batelet et ses accessoires et de garnir le batelet de planches, il résulte que l’exploitation du passage se fait de façon irrégulière et est de nature à compromettre la sécurité publique, l’ingénieur en chef du département de l’Yonne met en demeure la commune de se mettre en conformité avec le cahier des charges et faute pour elle de se conformer à cette mise en demeure dans un délai de 1 mois, la résiliation du bail sera prononcée.

Par une délibération du 29 Novembre 1908, la commune d’Armeau fait savoir qu’en réponse à la mise en demeure qui lui a été adressée déclare qu’elle ne peut seule supporter l’entretien du passage d’eau.

A la suite de cette réponse, il est ainsi arrêté : « le bail passé entre l’état et la commune pour l’exploitation du passage d’eau, qui devait se terminer le 31 Décembre 1912, est résilié ».

Depuis cette date n’ont traversé la rivière que des embarcations appartenant à des particuliers.

PASSEURS ENTREPRENEURS DU PASSAGE D’EAU A ARMEAU

1624 Julien POITRAT marinier à Armeau, ADY E 26/230

1633 Regnault CAGNANCE, marinier à Armeau

1782* Claude POITRAT (bail sous amodiés par Dorange de Villevallier).

1794. Artaut Laurent compagnon marinier.

1817* Sulpice POITRAT père, né en 1773

1841/1847 Sulpice POITRAT né le 03 aout 1810, a habité Rue du Puits des Buttes.

1848/1854 Sulpice POITRAT et Sulpice HUOT né en 1809, a habité Rue du Puits des Buttes, encore en activité en 1856

1871/1877 Louis DEVALLOIS père, né le 9 novembre 1828, sabotier et marinier.

Louis DEVALLOIS, né le 17 juillet 1851, subvention de 100 Frs pour achat du bateau et traitement de 25 Frs par an.

En 1874, LANGLOIS Louis Stanislas né le 8 mai 1826, a été passeur, a habité Rue du puits des Buttes, cultivateur en 1872, marié avec MOREAU Eugénie (45a en 1872) ; enfants : Léonie (1854), Eugénie et Louis ( 1862).

1878/1884 Eugène FRANCOIS, né en 1854 a habité Rue du Puits des Buttes, 250 Frs achat du bateau.

1884/1890 Eugène FRANCOIS et Odile PREVOST 250 Frs achat du bateau

1890/1896 Eugène FRANCOIS Achat du bateau 190 Frs et bénéfice annuel évalué à 50 Frs.

1897/1902 Célestin Georges DEVALLOIS (3-1-1877/1950), petit fils, traitement 125 Frs annuels a habité Rue du Portail

1903/1908 Célestin Georges DEVALLOIS traitement 125 Frs annuels.

1908/1912 Résiliation du bail en 1908 et plus aucune trace de passage.

 

Ports à bois et charbon à Armeau A De Yonne 3 E26-120

Tristan Huot, maître Juré compteur de bois , cité le 17-12-1613

Nicolas Merci  Lt royal en la prévôté d'ARMEAU - marchand de bois et charbon sur le port de la rivière Yonne à Armeau 1630-1650.

 

 

 

GARDES PORT

1744 Guillaume Asseline  (baptême de sa fille Marianne le 19 avril 1744)

1775. Edmé Serre

1793-1821. Saturnin Simonnet âgé de 32 ans.

1793. Anuphe Benoît garçon marchand de bois.

1827. Anuphe Benoît commis préposé aux grains de bois de la rivière Yonne

1821/1865  Edme Jacques SIMONNET, 39 ans, né en 1797

1868. Louis jacquemer

AIDES ECLUSIER

1871/1875 BERTAULT Louis, né le 10-8-1834.

SJDS : Saint Julien du Sault.

Un dossier plus étoffé est en consultation à la bibliothèque d’Armeau, 3 place de la mairie, 89500 Armeau

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 14:27

Le courrier et le téléphone

(Documentation relevée sur les délibérations du CM de la commune d'Armeau)

INTRODUCTION

En France, la coutume fait remonter la poste à Louis XI, voire à Henri IV. A cent ans d'intervalle, deux postes virent le jour: l'une, la poste aux chevaux constituée de relais de poste, la seconde permettant le portage des correspondances. c'est la génèse de la poste d'état.

Au moyen age ,

Un courrier à cheval transportait un message sur un parchemin. Les cavaliers portaient sur leur vêtement l'écusson de la ville*.

A la fin du XVème siècle.

Les premiers bureaux de poste apparaissent à cette époque et sans doute les premiers distributeurs**.Le premier tarif postal date de 1627, mais jusqu'en 1849, où apparait le timbre poste ( à l'effigie de Céres),c'est au destinataire de payer le port de la lettre.

Pendant la révolution, les postes vont devenir un service public exploité par l'état.L'inviolabilité de la correspondance est décrétée le 10 Juillet 1791, mais reste longtemps un voeu pieux***.

En 1792, est créé un service postal aux armées,service qui sera ré organisé en 1809 par Napoléon.

En 1822, à Armeau, relativement à la demande du préfet de fixer un lieu d'implantation à la préférence de la commune, pour installer un bureau de poste aux lettres, le conseil municipal, réuni suite à la demande du préfet du département, par sa lettre du 17 Mai 1822 pour déterminer l'endroit le plus convenable à recevoir la correspondance de cette commune, ne pouvant avoir chez elle un bureau de poste, désire continuer à recevoir son courrier du bureau de Villeneuve le Roi.

La poste de Villevallier****

Supprimée en 1816, en raison de sa faible activité, un bureau de poste est réouvert en 1827 comme simple bureau de distribution, dépendant de celui de Villeneuve sur Yonne.

Vieux relais de postes aux chevaux, Villevallier doit à cet établissement d'avoir bénéficié dès Juillet 1780 d'un bureau de poste aux lettres.

.

Vers 1840.

Les maisons commencent à être numérotées et le timbre poste fait son apparition. La distribution se met en place vers la campagne.Les facteurs remplacent les piétons des préfectures pour porter les plis officiels, une journée sur deux, puis tous les jours et même le Dimanche à partir de 1832. Ce sont les facteurs ruraux qui sont chargés d'apporter aux mairies les boites aux lettres en bois peintes.

Ce n'est qu'en 1846 que fut créé le bureau de poste de St Julien du Sault.

DANS LA COMMUNE D'ARMEAU

Décembre 1840

Suite à l'augmentation du trafic postal, les habitants de la commune demandent l'ouverture d"un bureau de poste, au lieu de la distribution à Villevallier.Les retards occasionnés par l'affranchissement des lettres, les déplacements qu'exigent les envois et réception d'argent ou de paquets chargés, mettent des entraves qui doivent cesser. La commune s'est en effet accrue en population et c'est la raison pour laquelle le Conseil Municipal demande à l'administration des postes d'accéder aux voeux des habitants de la commune, en remplaçant la distribution à Villevallier par un bureau de poste à Armeau. Cette création devenant une nécessité.

Février 1884

En Février 1884, les habitants de la commune demandent une deuxième distribution du courrier. Ce sujet intéresse au plus haut point les particuliers et les commerçants. Le Conseil Municipal reconnait qu'une deuxième distribution et une deuxième levée des lettres dans le bourg rendrait le plus grand service aux habitants du point de vue commercial, Armeau étant le village rural le plus important du canton,situé entre deux gares de chemin de fer sur la route nationale et aux portes de Villeneuve sur Yonne et de St Julien du Sault. Le village est en constante relation avec ces deux villes.

Comme pays essentiellement composé de vignobles (1884), ses relations avec la capitale sont aussi fort suivies. Enfin, l'industrie, assez animée par les tonneliers, les briquetteries et les fours à chaux, appelle avec la province de nombreuses transactions, mais l'état actuel des choses actuelles au point de vue du service postal présente une lacune qu'il serait urgent de combler aussi bien pour l'intérêt général que pour les particuliers En effet, s'agit-il de correspondre avec le chef lieu de canton, qui n'est distant que de 5 Km, avec Villevallier et St Julien du Sault qui n'en sont éloignés que de 3 Km. Il faut deux jours entiers pour obtenir la réponse si la demande part d'Armeau et plus longuement encore quand la correspondance revient de ces dernières villes.

Pour abréger le temps dans les cas présents, nombre de commerçants et de particuliers sont obligés de porter eux-mêmes leur correspondance à la poste voisine.

Décembre 1912

Mai 1913

Il est demandé à l'administration d'avancer d'une heure la deuxième levée du courrier considérant que les correspondances pour V/Y et Joigny pourraient y être distribuées le soir même et que celles pour la Nièvre et la Côte d'Or auraient également de l'avance.

Octobre 1913

Le Conseil Municipal a considéré que la distribution du courrier se fait plus tard qu'autrefois, que le facteur est encore à 11 heures au bourg et à 2h30 du soir dans les hameaux, ce qui nuit aux habitants et qui ralentit les communications entre la mairie et les différentes administrations.

Il demande que la commune soit desservie par un facteur partant directement de V/Y pour Armeau.

En 1896, Monsieur Choquat Joseph (°1855-+1908) exerçait l'emploi de facteur des postes dans le canton de Villeneuve sur Yonne et distribuait le courrier dans la commune. Sa tournée aurait pu être celle-ci: distribution du courrier à une partie de Villeneuve sur Yonne, il monte la côte pour se rendre au hameau de Baudemont avec un lourd chargement dû aux journaux destinés à la commune d'armeau.. De Beaudemont il redescend vers Armeau où il fait une distribution et remonte ensuite la côte pour desservir Palteau. (Photo en haut de page)

En 1913 puis en 1939 la municipalité a demandé à l'administration des postes une modification du parcours. Le facteur, viendrait directement de Villeneuve sur Yonne se déchargerait des journaux, ne monterait la côte qu'une seule fois, moins chargé et gagnerait de 3 à 4 heures: sur le temps total de sa tournée et la commune recevrait son courrier 1 heure plus tôt.

L'itinéraire proposé aurait les avantages suivants: Economie de forces à monter les côtes avec un chargement moins lourd et économie de temps car le facteur serait de retour au bureau de V/Y trois quart d'heure plus tôt.Sitot après avoir desservi le faubourg Saint Savinien, le facteur desservirait Armeau et le soir une deuxième distribution.

L'administration est sollicitée pour remplacer la boite aux lettres actuelle sur la place publique, très usagée, par une boite rurale de plus grande importance. La boite actuelle ne répond plus aux besoins du service, surtout de Mai à Octobre en raison de l'augmentation de la population, villégiatures,touristes séjournant dans la commune.

1959

L'acheminement du courrier est assuré par la société " les rapides de bourgogne" qui achemine les dépêches. En cas de retard du car, le service est assuré, pour les correspondances avec le train, par une voiture postale 2 CV.

L'AGENCE POSTALE

Les premiers postes de téléphone public ont été installés en 1848 chez Me BRIDOU, dans le bourg et en 1950 chez Marcel DUQUET au Grand Chêne, A cette époque, Armeau comptait une dizaine d'abonnés.

La maison postale ouvre fin 1957.

Un immeuble de la rue du Val Saint Quentin au N° 17 est acquis par la commune pour y installer une agence postale. Celle-ci a été envisagée à la demande de la population dont le trafic courrier a pris beaucoup d'importance.

Juin 1959

Mme Jacqueline Bouchaud tient la gérance de la maison postale. Démission de Me Bouchaud facteur et gérante de l'agence pour exercer le commerce de boulangerie.

L'administration postale a proposé Mr Joussot Paul et Mme Joussot pour tenir la cabine téléphonique pendant la distribution du courrier.

Le service téléphonique est ouvert de 8h à 12h et 14h à 18h.

Agence postale ouverte de 14h à 18 h.

Indemnité annuelle de 40.000 Frs. puis passe à 42.000 Frs. Mme veuve Desplats Marcel est gérante de la cabine à Palteau pour 10.000 Frs qui passe à 12.000 Frs

En 1962

l'agence est transformée en bureau "recettes et distribution" suite au développement touristique et économique (4 stations service,4 bars-hôtels restaurants, boulangerie et 2 épiceries),transformation déjà proposée en 1958 qui présentait l'agence postale d'Armeau comme étant la plus importante du département,.

Passage de l'indemnité de l'agent d'Armeau à 47.000 Frs et celle de Palteau à 14.000 Frs

0ctobre 1963

Nouveau gérant Felix Jean-Michel

Mars 1964

Le préposé,Cadet Albert, célibataire, ne peut s'occuper du service de la cabine téléphonique que dans l'après midi jusqu'à son mariage. Mr Cadet est nommé gérant de la cabine l'après-midi et Mlle Gagnereaux de Palmeroux Bernadette assurera le service de 9 h à 12 h.

Octobre 1964

Départ de Mr Cadet Albert , la gérance est vacante. proposition de nomination de Mr Guillerot Bernard.

Juin 1965

Vacance de la gérance .Mme Vve Mahieu Virginie née Delaval .

Suppression de l'agence postale dans les années 1970. Le dernier préposé fut Raymond FORTIN qui faisait également office de fontainier et de chauffeur de taxi.

Le batiment a été vendu par la commune fin 1990.

Dernier facteur: Mr Claude Jannaire (de 1973 à 1999)..

LE TELEPHONE

Mars 1902

Dans le cadre de l'extension du réseau téléphonique départemental, la préfecture indique dans une lettre du 15 Février 1902 qui indique que la commune sera comprise dans le nouveau programme si le conseil accepte de voter pour 20 ans un contingent de 0,10 Fr par habitant, soit 60 Frs par an ( 600 habitants).

Le conseil approuve les propositions contenues dans la lettre du préfet le 13 Mars 1902.

En 1938 8 abonnés

en 1950 10 abonnés

en 1951 12 abonnés

en 1958 33 abonnés

en 1961 40 abonnés

en 1966 57 abonnés

Bibliographie

*Extrait de "La poste dans tous ses états", internet.

**André OTTE," Histoire de la poste",internet.

***G.Bertheaux, "Vieux métiers en Bourgogne".

****Extrait de l'exposition 2008 sur la poste,les amis du Vieux Villeneuve.

.

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 13:34

LES BOUILLEURS DE CRU DANS L’YONNE ET A ARMEAU

Au début du XXème siècle, on compte dans l’Yonne environ 50.000 bouilleurs de cru.

L’attachement des récoltants au « privilège » est tel, dans de nombreux départements, les élus prennent fait et cause pour leurs administrés bouilleurs. Dans l’Yonne, par exemple, on relève en date du 1er Septembre 1901, un vœu émis par le conseil d’arrondissement d’Auxerre « pour réclamer le rétablissement intégral du droit des bouilleurs de cru, droit qu’on appelle improprement un privilège et qui n’est, en réalité, que l’application du principe de liberté ».

Dans l’Yonne encore, une pétition a circulé demandant davantage : « Les soussignés propriétaires-vignerons, demandent que, sans perdre leur privilège de bouilleur de cru, ils soient autorisés à faire distiller leurs produits par tous appareils ambulants de leur choix, soit à la vapeur, soit à feu nu, et de n’importe quelle contenance.»

A Armeau, le 9 Octobre 1916 le conseil municipal, par suite de l’article 4 de la loi du 30 Juin 1916, propose pour les ateliers publics de distillation :

  • Au bourg, la grange de Mr CARRE, Rue du Val Saint Quentin.
  • Au hameau du Gd Palteau, à la Pavetterie de Mme veuve PEPIN
  • Au Petit Palteau ,près de l’ancienne tuilerie chez Mr PERRUGOT.

Le Conseil fixe ensuite période de distillation pendant les mois de Décembre, Janvier, Février et Mars.

Plus tard, le conseil propose un nouvel emplacement pour les ateliers de distillation :

  • Au bourg, le magasin de la pompe à incendie, le petit abri de Mr Valentin, la grange de Mr RETIF.
  • Au hameau du Gd Palteau, à la maison de la veuve PEPIN à la pavetterie
  • Au hameau du Petit Palteau l’ancienne tuilerie de Mr PERRUGOT puis demande comme période de distillation, du 15 Décembre au 15 Février.
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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 14:50

                                        MONUMENTS AUX MORTS DE LA COMMUNE D'ARMEAU

 

 

 

Premier monument:

 

24 septembre 1922     Un Groupe de démobilisés Demande au Maire l'érection d'un Monument aux enfants de la commune morts pour la France. le montant de la subvention ne peut Pas Être fixé dans L'immédiat, au grand regret du maire Delidais.

13 Mai 1923     Les fonds nécéssaires à l'érection du monument seront recueillis au Moyen d'Une Souscription publique organisee par un Comité.

21 0ctobre 1923 Choix de l'emplacement: le conseil decide que le monument séra élèvé à l'intersection de la route nationale N ° 6  ( rn 606 maintenant) et la rue du Val St Quentin (anciennement Vertilles).

10 Aout 1924: Réception du monument par le Maire et les Membres du Comité. M. Amiot marbrier, M. Luneau Sylvain maçon, M. Barage maréchal-ferrant Arthur et M. Michaud Ont Participe aux travaux préparatoires.

En 1986 la réparation de la barrière est envisagée suite à un accident causé par un  vehicule.

20 Mars 1990: Le monument est atteint de la maladie de la pierre et des travaux préparatoires doivent y etre effectués. La maison Botta  présente un devis où ne figurent Que les fournitures nécéssaires à ces Travaux, offrant la main d'oeuvre gracieusement.

02 Décembre 2006:. Le Déplacement du monument situé à l'angle de la D 606 et de la rue du Val St Quentin est envisage suite à la dangerosité du site lors des cérémonies du souvenir  Le monument, constitué de 12 panneaux en pierres de Sablonnières risque de s'effondrer lors de sa Dépose et de sa nouvelle érection sur le plateau scolaire.  L'acquisition d'un  monument moderne est mise à l'Etude, Avec conservation des restes de l'ancien. Montant Estime de 17.980 €.

Septembre 2007: l'érection du nouveau monument.

Février et mars 2008 Fleurissement du bac restant 'après enlèvement de l'ancien monument.

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 13:32

ANECDOTE: Le corbillard de la commune d'Armeau

Le 8 Janvier 1930, le conseil municipal décide d'acquérir un corbillard de la commune de PARIS.Monsieur Emeril (menuisier) fait connaitre que la municipalité peut acheter un corbillard usagé, de la ville de PARIS, pour la somme de 1.000 Frs, augmentée des frais d'enregistrement et de transport à la gare.

Cependant, le 12 Juillet 1931, le conseil municipal considère que, suite à l'essai du corbillard, celui-ci ne peut pas être employé par la commune dans de bonnes conditions, le cheval le conduit difficilement jusqu'au cimetière, situé sur un sommet élevé. Sa transformation serait trop onéreuse pour la commune. Aussi est-il décidé d'en faire construire un neuf , plus léger en charge, par un menuisier.

Le 29 Novembre 1931, la décision est prise de mettre en vente le corbillard inutilisé.

L'achat d'un lambrequin en 1955 indique l'emploi d'un corbillard municipal encore à cette date.

Le corbillard de la commune était remisé dans une grange attenante à l'ancien presbytère, rue du Moulin à vent (démolie actuellement).

(archives municipales ).

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 12:30



 

LE-VILLAGE.jpeg

ARMEAU 2005.

 

 

 PREAMBULE.



Cette étude ,réalisée au profit des habitants d'Armeau qui s'intéressent à l'histoire de leur village, pourra être complétée par des exposés d'autres auteurs, travaux qui viendront s'ajouter à ce dossier.
 Ce blog n'a aucune prétention historique, et n'a d'autre ambition que de faire sortir des malles et des greniers des documents anciens relatifs à la vie dans la commune dans les temps reculés et que nous ne connaissons plus pour la plupart d'entre nous.
Chacun pourra y apporter son commentaire, des suggestions, des propositions d'articles ... .

A l'exception de quelques a parté ludiques plus récents, la documentation ici exposée n'intéresse que la période allant  des temps reculés jusqu'au milieu du 20° siècle.
Si des lecteurs souhaitent communiquer avec l'auteur de ce blog, ils peuvent
:
 

 

écrire un message ou nous adresser des documents par courriel au :

phmp103@gmail.com

 

IMPORTANT:

Nouveaux propiétaires de vieilles maisons d'armeau,

 pensez à ne pas jeter les documents anciens ,

veilles photos et autres archives,

   découverts  dans les greniers, 

pensez à les confier à la mairie d'armeau. 

N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

 

 

Le village est bâti sur la route de VILLENEUVE à JOIGNY  (route nationale N° 5 bis) sur la rive droite de l’Yonne, au pied de collines escarpées.

 

ARMEAU est à 38 Km d’AUXERRE, 11 Km de JOIGNY, 5 Km de VILLENEUVE sur YONNE. Il a une superficie de 1017 hectares.

ARMEAU est situé à proximité des gares SNCF de Villeneuve sur Yonne et de Saint Julien du Sault. Résidence agréable pour les cures d’air l’été.

 

Ce lieu est situé en limite des communes de Armeau et de Villevallier en amont de la route nationale, entre un côté de la rivière, la ligne de chemin de fer Paris Lyon Marseille, et de l’autre côté la route Nationale N°6 reliant Paris à Dijon (nouvellement rebaptisée RD606).
C’est agréable de contempler la nature qui change à chaque saison. On peut faire des promenades en bordure de l’Yonne par le chemin de halage, ou au fond de la vallée, pour respirer l’air pur des bois.

 

L’Yonne n’est pas seulement une rivière aux bords enchanteurs. Elle  présente, d’AUXERRE   à MONTEREAU , sur un parcours de 118 Km, une magnifique voie navigable.

A partir d’AUXERRE, la rivière une largeur moyenne de  80 mètres. C’est par cette voie que les plus gros bateaux d’AUXERRE commercent sur PARIS, dans le nord de la FRANCE et jusqu’ en Belgique.

Les ocres de POURRAIN, de DIGES, de SAMILLY, les vins d’AUXERRE et de JOIGNY, les pierres de COURSON et de MOLESMES, les craies des environs de SENS, le sable et jusqu’aux os destinés à la fabrication du noir animal. Les tuiles et les briques entrent aussi pour une large part dans le chargement des bateaux .

Les barrages ont été construits pour maintenir à la rivière une profondeur suffisante pour assurer la navigation.

L’Yonne, depuis LAROCHE jusqu’à SENS, entre les vallées de l’Armançon et de la Vanne, côtoie sur sa droite le plateau d’Othe avec son immense foret  qui la cerne en grande partie.

Le barrage d’ARMEAU, commencé en 1862, a été terminé l’année suivante. l’Yonne y est à faible distance de son embouchure. Ici, la vallée de l’Yonne présente un aspect des plus séduisants. Elle justifie, ici plus que partout ailleurs le vieux dicton :

                        “VALLEE DE l’Yonne, BELLE ET BONNE”

 

Dans la localité, il n’existe qu’une seule fête locale annuelle, mais on peut se livrer à la chasse et à la pèche.

En ce qui concerne le tourisme, on peut remarquer ce qui suit : au Bourg, certaines statues à l’église, à Palteau, le château vu des chemins publics uniquement, avec ses blasons à l’entrée du parc, sur le cintre du grand portail.

 

En revenant au bourg, le point de vue sur la localité avec se toitures en particulier en tuiles  régionales.

 

Ce village, disait il y a 60 ans Victor PETIT, présente quelques maisons assez bien construites. L’aspect depuis en a bien changé. Toutes les maisons respirent en général, un air de confort et d’aisance. Des villas s’y élèvent, dressant leurs silhouettes élégantes et luxueuses à l’orée de la route ou le long de l’Yonne, donnant à l’ensemble du pays un aspect tout à la fois coquet et cossu.

 

             Plus loin, la rivière et la commune de Villevallier.

 

Sur le coteau du côté  Sud, vers le relais de télévision, on peut remarquer vers le nord un groupe de sapins avec la vue d’une partie du château de Palteau. En tournant sur la droite, on voit la forêt d’Othe, Villevallier, Saint Julien du Sault et sa chapelle, sur le coteau, chapelle de Vauguilin. Au delà de la rivière, ex Maladrerie, quelques maisons au bas du coteau, et la rivière, lieu dit «  le Petit Port » et en haut d’autres maisons à proximité d’un château masqué par des sapins.

  

 

Le village a subi le sort de toutes les localités que le chemin de fer avoisine, c’est à dire rend désertes ou à peu près de voyageurs. Aujourd’hui, autos, motos, vélos, ont rendu à la route une fièvre de circulation qui fait souvent regretter le calme et la sécurité d’antan.

L’entrée du village coté Villeneuve sur Yonne : la caractéristique de cette entrée est la présence à main gauche de jolis chalets neufs et d’une belle petite promenade en bordure de la route. C’est une entrée accueillante et gaie qui fait voir ARMEAU sous le jour d’une agréable résidence séjour de prédilection de rentiers et de gens en quête d’une bonne villégiature.

 

 

Ce dernier, d’après l’histoire de Villeneuve, aurait servi de camp défensif à des gallo-romains et qui tomba aux mains de gaulois.

Dans la plaine, la rivière provenant du Morvan pour de jeter dans la Seine à Montereau Fault Yonne, serpente dans la silencieuse vallée.

 

Enfin, ce qui fait le charme d’ARMEAU c’est la rivière: l’Yonne. Cette rivière qui commence en Morvan, sur le flanc de Preneley à 726 mètres d'altitude au sud de CHATEAU CHINON et à l'Ouest d'AUTUN coule d'abord sur des granites des forets morvandelles. Ici, c’est une belle et large rivière, épandant ses eaux à pleins bords, large et majestueuse et, comme l’a dit ONESIME RECLUS “ en bonne justice, le fleuve que pressentent les quais de PARIS devrait se nommer l’Yonne et non pas la SEINE”

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 12:28

INTRODUCTION
BLOG SUR ARMEAU


 


                GEOGRAPHIE DU LIEU

(d'après Ch Maillard, 1983, Villeneuve sur  Yonne des origines à 1328)


          ARMEAU, Canton de Villeneuve sur  Yonne commune du département de l'Yonne (89500),

 arrondissement de Joigny, est distant de Paris de 115 Km, de 105 Km d'Orléans et de 35 Km d'Auxerre.


              


GEOGRAPHIE PHYSIQUE.


   
       Le village d'Armeau est situé dans une plaine alluviale entre la rivière Yonne au Sud-Ouest et le Val Saint Quentin au Nord -Est , au Sud-Ouest se trouve la plaine des Lambes.

        
  Le village est situé à environ  80   mètres au dessus du niveau de la mer.
          Il est composé d'un bourg et de trois hameaux (Richemont, Grand Palteau et Petit Palteau).
         Dans le Val Saint Quentin circule en profondeur le ru du Vaux. Celui-ci est le produit de plusieurs sources, échelonnées tout au long de son parcours. Le ru ressurgit  et sourd au printemps en quelque endroit de la vallée. Les  puits creusés sur son trajet sont d'une certaine importance. Longtemps à l'usage des habitants, l'eau de ces puits, puisée par les riverains, a été utilisée pour l'usage domestique, jusqu'à la réalisation de l'adduction d'eau potable, décidée en 1933, mais réalisée après la guerre en 1952-1953.
          Indéniable progrès sanitaire, et en période de sècheresse les puits ne donnaient pas beaucoup.

          Le bras mort de l'Yonne, sur la rive gauche, délimite une ile de 4 ha environ, plantée de peulpliers, réserve de pêche depuis plus de 10 années, lieu de vie des canards sauvages et des poules d'eau. Ce bras mort rejoint la rivière principale après le barrage.

          De nombreuses iles (dont l'ile des javots) de graviers et de sable, aujourd'hui disparues par dragages fréquents, ont existé jusqu'à une récente période, parsemant le lit de la rivière. Ce qui a permis d'utiliser le sable alluvionnaire pour la construction des habitations ( dont la mairie ecole ), l'entretien des chemins de halage et autres destinations.


                


CLIMAT

   
       Le climat est de type océanique, la pluviométrie est de 600 mm à 800 mm par an. La température moyenne annuelle du site est de 10° à 20 degrés
 

                                                                                        vue générale du site 2006
 

 

L’histoire d’ARMEAU a commencé bien avant que le village ait reçu la première dénomination qui nous soit parvenue.

 

Epoque de Cromagnon. On s’habille de peau de bêtes.. A ses risques et périls. Depuis la vie de ces hommes, il s’est écoulé plus de vingt siècles.  Lisons ce qui suit.

 

Aux époques préhistoriques, La forêt d’Othe, envahissante, s’étendait jusqu’aux rives de l’Yonne. Cette notion,  jointe à celle de la découverte de défenses de mammouth dans une carrière avoisinant Armeau et à l’existence d’une ligne continue de stations archéologiques en bordure de la rive droite de l’Yonne, permet de conclure très raisonnablement que le pays d’ARMEAU a été peuplé dès les premiers âges. A la pointe de la forêt d’Othe, il s’est formé au cours des temps une commune qui peut avoir sa légende historique comme ses voisines.

 

Dans ce site il y a lieu de penser, qu’à la pointe de cette forêt, combien de sujets ont lutté pour vivre et faire face à d’innombrables événements de toute nature.

 

A la période glaciaire, des hommes ont vécu là implantant leur cabane, a demi enfouie dans le sol, sur un déboisé bordant la rivière et menant une existence difficile, à tout moment marquée par une lutte contre les éléments et contre les bêtes féroces.

 

Vers 1500 avant J.C., les descendants de ces hommes, encore à l’âge de pierre, virent roder autour de leur cité lacustre, établie près de la rivière, les premiers envahisseurs asiatiques : celtes, gaëls aux cheveux foncés, puis celtes kymris aux cheveux blonds. Ces peuplades, dont la civilisation était déjà avancée, connaissant le travail du fer, se stabilisèrent, se mêlant aux premiers habitants. Ils formèrent des hameaux gaulois, et contribuèrent à la tribu sénone.

 

Ils commencèrent à exploiter la terre, le bois et en forêt le fer dans les environs avec des moyens rudimentaires. Souvent, ennuyés par toutes sortes de conflits, guerres, invasions, pillages, inondations, incendies, etc.… . Puis ce fut une période de désertion et la nature avait repris ses droits.

            Mais, plus tard, d’autres groupes sillonnant la vallée se sont rapprochés des hauteurs pour mieux observer l’immensité du voisinage.  paraissant avoir séjourné auprès d’une source de l’époque, baptisée par la suite « Saint Sulpice », ayant appartenue à une confrérie réputée guérir les maux de gourme, situé »e en amont coté sud de la localité.

Dans ce lieu, se sont dressées des chaumines à l’abri du vent du nord.
            En comparant les documents départementaux et ceux des villages voisins avec constatation du site, on peut se rapprocher de son passé.

            Cette partie terrestre à l’ère archiacre devait n'être qu’une partie inerte il y a quatre cent millions d’années.

Au cours des temps, elle fut transformée plusieurs fois en carbonifère, calcaire, volcanique, glacière, réchauffements progressifs avec pluies diluviennes. Tout ceci transforma les lieux  par monts et vallées, flux et reflux, en examinant les carrières crétacées.

            Durant des millions d’années la nature progressait néanmoins car des bêtes y vivaient, et on y a découvert des défenses de mammouth dans une carrière de marne à mi-chemin de Villeneuve-sur-Yonne et on peut découvrir des coquillages dans des carrières calcaires.

            Ce ne fut que mille ans avant J C  que les hommes dits LES EDUENS ont pu commencer à séjourner dans la région, alors que la nature prenait la forme de celle que l’on connaît de nos jours.

            A ce temps préhistorique, ces hommes venus par voie d’eau, se fixaient entre eux la rivière et la foret pour faciliter leur nourriture. Des ossements ont été découverts enfouis en amont et en aval de la localité dans de la terre sablonneuse et sur divers terrains.

            Un siècle avant J.C., l’amalgame des Celtes et des autochtones était réalisé. Armeau était un hameau gaulois. Un vase ancien qu’on y a retrouvé dans un  sarcophage et le menhir de Pierre Fritte qui marque à l’entrée de Villeneuve l’entrée d’un gué de l’Yonne, sont les vestiges de ce passé. Les habitants de la région constituaient la tribu des SENONES, dont le centre principal était SENS.

 

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 11:50

xx- Liste des Gardes-Port à Armeau au 19e siecle.

 1624 : Julien POITRAT, marinier à Armeau*    ( ADY E 26/230)

1633 : Regnault CAGNANCE,marinier à Armeau

1744 : Guillaume ASSELINE, garde-port, on note le baptème de sa fille cette année là**

1775 : Edme SERRE

1792 : Claude POITRAT (fils de Poitrat Claude 1665-1740)

1793 : Anuphe BENOIST (garçon marchand de bois)

1793-1821 : Saturnin SIMONNET (32ans) né en 1761 (père de Désiré Saturnin né en 1789)

1827 : Anuphe BENOIST (né en 1769, commis,préposé aux trains de la rivière Yonne)

1836 : Anuphe BENOIST (67ans)

1836-1856 : Edme Jacques SIMONNET, né le 16-10-1796, garde-port, inscrit sur la liste des électeurs communaux     en1836 et 1837.

1861-1865 : Edme Jacques SIMONNET, garde-port.

1868 : Louis JACQUEMER,garde-port1876 - 1855 - 1848 à chercher.  - Edme Emile SIMONNET, cultivateur, né en 1857(epoux de CHASSELOUP Marie-Antoinette,née en 1854), est décédé d'une crise cardiaque au volant de son automobile la veille de la déclaration de la guerre.

  xx- Passeurs Entrepreneurs du Pa.ssage d'eau à Armeau.

15 Avril 1624: Julien POITRAT, marinier à Armeau

1633:               Regnault CAGNANCE, marinier à Armeau.

1782:               Claude POITRAT, (bail sous amodiés par Dorange de Villevallier)

1783:               Mariage de Jean SEGUIN, battelier.

1790:               Naissance chez Dominique SEGUIN, pescheur.

1794:               Artault LAURENT, compagnon marinier.

1817:               Sulpice POITRAT Père, né en 1773.

1832:               20/02/1832, Ouverture au public du pont suspendu de Villevallier.

1841 à 1847: Sulpice POITRAT Fils, né le 03 Aout 1810, à habité Rue du Puits des Buttes (Rue de L'Yonne).

1848 à 1854: Sulpice POITRAT et Sulpice HUOT né en 1809, à habité Rue du Puits des Buttes,

                         encore 1 en activité en 1856.

1855: 1 marinier.

1871 à 1877: Louis DEVALLOIS Père, né le 9 novembre 1828, sabotier et marinier.

                         Louis DEVALLOIS Fils, né le 17 juillet 1851,

                         Subvention de 100 Frs pour l'achat du bateau et traitement de 25 Frs par an.

1874:               Louis Stanislas LANGLOIS, né le 8 mai 1826, a été passeur, a habitéRue du Puits des Buttes.

                         cultivateur en 1872, marié avec Eugenie MOREAU(45ans en 1872)

                         enfants: Léonie (1854), Eugénie et Louis (1862)

1878 à 1884: Eugéne FRANCOIS, né en 1854 a habité rue du Puits des Buttes,

                         250 Frs achat du bateau

1884 à 1890: Eugéne FRANCOIS, et Odile PREVOST, 250 Frs achat du bateau.

1890 à 1896: Eugéne FRANCOIS, 190 Frs achat du bateau et 50Frs de bénéfices par an.

1897 à 1902: Celestin Georges DEVALLOIS, (3/01/1877  +1950), petit fils de Louis DEVALLOIS Père, traitement 125 Frs annuels a habité Rue du Portail.

1903 à 1908: Celestin Georges DEVALLOIS, (3/01/1877  +1950), petit fils de Louis DEVALLOIS Père traitement 125 Frs annuels a habité Rue du Portail.

1908 à 1912: Résiliation du bail en 1908, et plus aucune trace du passage d'eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 09:51

La poste.

 

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 Le postier debut XX° Siecle

 

 

vg119.jpg  Le Postier de ( Van Gogh )

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